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vendredi 17 mars 2017

Chronique • Les Disparus du Clairdelune - Christelle Dabos

 
 
Madame l'écrivaine,
Comment vous expliquer à quel point j'ai été happée par votre livre ? Dès que je l'ai ouvert, j'ai été aspirée par votre histoire, vos personnages et votre univers et j'aurais aimé ne plus avoir a en ressortir. Comme je l'ai dit pour votre premier tome, personne ne devrait se laisser décourager par la taille de votre roman. Je sais que pour certains lecteurs, la taille est un facteur de choix, mais bon sang, quelle erreur face à votre roman ! Je l'ai absolument dévoré et cela m'a fait un bien fou. J'ai adoré retrouver les personnages, je suis toujours autant attachée à Ophélie et Thorn m'intrigue de plus en plus. Dans le premier tome, j'avais regretté son absence. Autant vous dire que j'ai été ravie de voir qu'il était bien plus présent dans le deuxième volume. J'ai trouvé que la relation entre les deux personnages évoluait avec le bon rythme. Il y a des scènes que j'ai été surprise de voir arriver au moment même où j'en ressentais le besoin. Le timing était parfait.
Pour ce qui est de l'intrigue, j'aime beaucoup votre façon de la mener, un peu à la manière d'Harry Potter qui résout un mystère à chaque tome mais qui poursuit sa quête tout au long de la saga. J'ai vraiment aimé qu'on puisse avoir assez d'éléments pour comprendre et résoudre certains mystère. Le fait qu'il n'y ait pas juste l'enquête principale permet au lecteur de ne pas ressentir trop de frustration face à l'incompréhension. La frustration est bien dosée et il y en a juste assez pour attendre avec impatience le tome suivant sans pour autant vous détester de nous laisser dans un flou total. De plus, le suspens est vraiment bien mené dans ce deuxième tome. J'avais toujours envie de savoir. Plus. Au début, j'avais un peu peur de ne pas réussir à m'investir totalement dans l'intrigue parce qu'avec un univers aussi étendu, il est difficile de ne pas se perdre. Mais c'est là que réside, pour moi, une de vos plus grande qualité d'écriture : vous réussissez à nous réexpliquer des choses sans que se soit lourd, sans qu'on est l'impression que se soit un rappel. J'ai vraiment apprécié cela parce que cela m'a permis de me replonger dans La Passe-miroir sans aucun soucis et sans avoir une impression de longueur.
Merci madame l'écrivaine, j'ai été ravie du début à la fin.

 

samedi 25 février 2017

Chronique • Et mes yeux se sont fermés - Patrick Bard


 
Monsieur l'écrivain,
Le thème de votre livre m'a attirée. Je pense que le terrorisme est aujourd'hui un thème qui touche tout le monde. A présent, on vit avec et certains enfants sont désormais né sans connaître autre chose que l'état d'urgence. Votre livre tente de comprendre et je pense que c'est important. Le roman chorale permet de confronter les avis et je trouve que c'est un très bon moyen de traiter de ce sujet. Cela vous permet de rester objectif tout en présentant les différents points de vue. C'est au lecteur à faire la part des choses entre les réactions des proches de Maëlle et celles des jeunes embrigadés. Je pense que c'est ce qui m'a le plus plu, d'être moi-même confrontée à différents points de vue. Vous n'êtes pas moralisateur et je n'ai pas eu l'impression de lire un sermon. Vous rendez compte de cet évènement et c'est déjà bien suffisant pour faire comprendre toute la complexité de l'embrigadement.
Toutefois, j'ai parfois eu du mal avec certaines choses. Je sais que cela découle de ce choix de faire parler Ayat, jadis Maëlle, au même titre que les autres mais j'ai parfois été dérangée. J'ai ressenti des émotions contradictoires et j'ai été plongée dans un paradoxe. Je voyais à quel point la jeune fille était persuadée de faire le bien avec ce choix mais j'étais repoussée par l'idée de comprendre. Je n'avais pas envie de me solidariser à elle parce que je ne peux bien évidemment pas cautionner son choix. Mais peu à peu vous nous plongez dans ce sentiment d'incertitude, de compassion envers Maëlle qui pense sauver le monde. C'est un sentiment que j'ai eu beaucoup de difficulté à accepter. A présent, je comprends que c'est important de comprendre pour pouvoir aider.
Merci monsieur l'écrivain. Vous m'avez parfois mise dans une situation difficile que j'ai eu du mal à accepter. Mais après tout, c'est le rôle de l'écrivain de nous bousculer.

 

lundi 13 février 2017

Chronique • Vert émeraude - Kerstin Gier


 
Madame l'écrivaine,
Attendant avec impatience la fin de la Trilogie des gemmes, j'ai un peu été déçue par ce dernier tome. Je dois cependant avouer que ma lecture a été interrompue par des lectures plus pressantes pour les cours et cela a été un véritable frein à ma progression. Malgré tout, je le conçois et je sais pertinemment que vous n'y êtes pour rien. En revanche, j'ai été parfois déçue d'avoir trouvé certaines révélations avant qu'elles ne soient révélées. Ou non, plutôt partagée entre la joie d'avoir élucidé le mystère et la déception de ne pas m'être laissée surprendre. Toutefois, la révélation finale qui clôt la trilogie m'a surprise et j'ai vraiment apprécié ce sentiment. C'était logique mais plausible et finalement évident en y pensant. Malheureusement, ça n'a pas été le cas pour LA révélation majeure, à savoir l'identité du comte St Germain et tout le mystère planant autour du chronographe. Tout cela m'a laissé perplexe. J'ai trouvé que certains éléments arrivaient comme un cheveu sur la soupe, à moins que je n'ai pas su percevoir les indices, et j'ai parfois ressenti quelques incohérences.
Cependant, je ne peux pas nier le fait que j'ai passé un bon moment. Les voyages dans le temps sont toujours un plaisir même si le côté fastueux se fait moins en moins présent. Les personnages secondaires m'ont toujours semblés assez fades mais Gwendolyn et Gideon sont de très bons protagonistes. Ils m'ont parfois agacée mais je n'ai pas pu leur en tenir rigueur et j'ai apprécié voir leurs liens évoluer. Mais je pense sincèrement que dans votre trilogie, aucun personnage ne pourra détrôner Xemerius. Je l'ai adoré de A à Z. Il a un humour savoureux et j'ai toujours beaucoup aimé ses apparitions.
Merci madame l'écrivaine, j'ai été un peu déçue que les secrets du Cercle des Veilleurs ne soient pas un plus développé mais cela n'enlève rien au charme de votre roman.

samedi 11 février 2017

Chronique • Les belles vies - Benoît Minville


 
Monsieur écrivain,
Votre roman est d'une douceur folle. Malgré le passé difficile de chacun de ces enfants de la DDAS, vous illuminez vos pages d'un petit soleil. J'ai vraiment apprécier passer du temps en compagnie de ces personnages. Chacun renferme en lui une histoire profonde mais vous ne vous sentez pas obligé de nous l'exposer en détail. On sait simplement ce qu'il suffit de savoir pour les comprendre et c'est parfait. Comme dans la vraie vie en fait : vos personnages sont vivants mais n'ont pas besoin de le prouver pour l'être. Il y a une telle diversité dans ces enfants qu'il peut sembler surprenant de s'attacher à tous. Pourtant, ils m'ont tous bouleversée. J'étais avec eux, dans cette grande maison, durant tout l'été. Je n'ai pas eu du mal à m'imaginer les lieux, les personnages, les évènements. Ils étaient là, tout simplement.
Vous abordez des sujets variés et parfois difficile, comme les enfants maltraités, mais vos personnages ne suscite pas la pitié. Seulement la compassion. Tonton et Tata sont deux personnages incroyables. Ils se complètent parfaitement dans leur bonté et leur amour. Toujours présent, jamais à l'excès, ils ont une place centrale dans votre roman. Les liens entre les enfants gravitent autour d'eux sans qu'ils en soient directement responsables. Toute cette douceur existe grâce à eux mais elle est portée par tous les autres. Et cette ambiance un peu intime suffit à porter votre histoire. Il n'y a pas de quête principale, seulement des évènements quotidiens qui s'enchainent mais c'est ce qui fait votre force.
Merci monsieur l'écrivain, j'ai passé un incroyable été en plein hiver.

mercredi 28 décembre 2016

Chronique • La fille mirage - Elise Broach


 
Madame l'écrivaine,
C'est avec beaucoup d'envie que je me suis plongée dans votre roman. Il me paraissait prometteur avec une thématique que j'adore, le road-trip, qui plus est accompagné d'une quête. Malgré tout, j'ai ressenti une pointe de déception lors de ma lecture. Les éléments que j'attendais sont là mais tout m'a semblé un peu trop simple, autant dans le déroulé des actions que dans la construction des personnages. Je ne peux pas dire que je me suis ennuyée parce qu'il n'y a pas de moment de flottements, les personnages sont toujours dans l'action et l'enquête donne un bon rythme au livre. La lecture se fait rapidement et aisément et c'est vraiment un bon point. Une autre chose que j'ai aimé, c'est la façon dont vous faites évoluer les relations sentimentales. Malgré le fait que la romance prenne finalement une place assez importante, j'ai apprécié que vos personnages vivent l'amour compliqué. Dans la vraie vie, les gens ne tombent pas amoureux simplement. Et cela se voit dans votre roman. L'amour est dur, avec qui que se soit et à tous les âges.
Toutefois, malgré ces points positifs, je n'ai pas pu faire abstraction de mon incompréhension face aux personnages. J'ai trouvé Jamie absent, que Kit avait des réactions étranges et que Luce était inconsciente. Je veux bien accepter le fait qu'elle n'a que 14 ans mais je l'ai parfois trouvé trop naïve, trop insouciante alors qu'elle fait preuve de maturité face à certains évènements. J'ai trouvé que les personnages étaient trop masqué par l'enquête et à mon goût, celle-ci ne sert pas assez à les révéler.
Merci madame l'écrivaine, je n'ai pas réussi à faire abstractions de ces points que j'aurais aimé voir plus développés, j'ai passé une agréable lecture.
 
 

lundi 19 décembre 2016

Chronique • Bleu saphir - Kerstin Gier


 
Madame l'écrivaine,
Après le tome 1, j'ai rapidement eu envie de lire la suite de la Trilogie des gemmes. Ce deuxième tome me parait légèrement au-dessus du premier. Effectivement, j'ai été contente de voir que les sauts dans le temps étaient plus fréquents. Pour moi, ils sont au cœur de votre trilogie et il est important de les exploiter au maximum. Dans Bleu saphir, l'intrigue est toujours très bien menée. Je dois cependant avouer que je ne sais pas où vous voulez nous mener. Grâce aux prologues et aux épilogues, je pense bien avoir une saisi quelques détails mais je n'arrive pas à démêler le sens des indices que vous disséminez. J'ai d'ailleurs ressenti quelques lenteurs parfois lorsque je me sentais trop mise à l'écart. Malgré tout, vous savez quand relancer l'action pour ne pas que ces moments de flottement durent trop.
Au niveau des personnages, j'ai l'impression de ne pouvoir me fier qu'à Gwendolyn. Tout le monde me parait suspect, sauf peut-être Xemerius qui apporte beaucoup d'humour et de relativisme. Je trouve que les personnages qui gravitent autour du duo sont trop peu développés. Ils manquent un peu de saveur et j'ai l'impression que beaucoup font l'office de figurants. Même certains personnages clefs manquent de charisme et j'ai du mal à les différencier des uns des autres. Je trouve cela dommage car cela ralenti la lecture. Toutefois, l'intrigue est assez solide pour me convaincre de continuer. J'apprécie beaucoup le sujet et je pense que c'est le point fort de votre roman.
Merci madame l'écrivaine, il me tarde d'avoir les réponses à toutes ces questions, j'espère que le troisième tome réunira la puissance de l'intrigue et la qualité des personnages.
 

samedi 26 novembre 2016

Chronique • Rouge rubis - Kerstin Gier



 
Madame l'écrivaine,
Après plusieurs hésitations, je me suis finalement décidée à me lancer dans Rouge rubis. J'avais peur que l'histoire soit trop axée sur la vie de Gwendolyn au lycée et même si l'intrigue me plaisait bien, j'avais quelques réticences. Effectivement, j'ai ressenti parfois quelques lenteurs lors de ma lecture. Les passages au lycée m'ont assez ennuyée mais je dois avouer que l'idée générale m'a permis de poursuivre ma lecture plus facilement. La légère tension présente au début permet de donner du rythme au roman. J'ai beaucoup aimé l'ambiance qui règne chez Gwendolyn qui vit dans ce manoir un peu décalé de la réalité, comme conservé d'une autre époque. Mais ce qui m'a le plus plu, ce sont bien évidemment les voyages dans le temps. Bien que pour l'instant, je trouve qu'ils ne sont exploités qu'assez peu, j'ai adoré les préparatifs et les secrets autour des Veilleurs. La dernière partie, beaucoup plus riche en action, a finit de me convaincre et j'ai pu refermer le livre avec la certitude de lire la suite.
Cette envie de poursuivre la lecture a également été alimentée par les personnages. J'ai vraiment beaucoup apprécié Gwendolyn et Gidéon. Malgré le fait que je trouve que les liens entre eux évoluent trop vite - je m'accommodais très bien de leurs piques incessantes qui étaient empreintes de beaucoup d'humour - j'apprécie qu'ils évoluent ensembles. Ils forment un duo parfait. Chez Gwendolyn, j'aime sa sensibilité et son sens de d'humour, chez Gidéon, j'apprécie sa verve et son arrogance qui me fait beaucoup sourire. Je ne me suis pas vraiment attardés sur les personnages qui gravitent autour d'eux mais je pense que certains méritent d'être approfondis et j'espère retrouver James ou la vieille tante de Gwendolyn par exemple.
Merci madame l'écrivaine, malgré un début assez mitigé, j'ai finit par apprécier ma lecture plus que ce que j'attendais.
 

samedi 12 novembre 2016

Chronique • Celle qui sentait venir l'orage - Yves Grevet


 
Monsieur l'écrivain,
J'ai été surprise par le thème de votre livre. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre et la surprise a été bonne. L'environnement assez médical et l'ambiance étrange et mal aisante m'ont beaucoup fait penser au Visage de Sara bien que l'histoire soit totalement différente. Votre roman est un livre d'ambiance, surtout dans la première partie. Il s'agit de celle que j'ai préférée car la situation est remplie de secrets, de cachoteries et de questions. On ne connaît pas vraiment Frida, on se doute que le docteur est un personnage louche et on ressent la pression. C'est trépident et j'avais une espèce de curiosité morbide à vouloir savoir ce qu'allait réserver le médecin à notre héroïne. C'est cette curiosité mal placée qui m'a fait ressentir le même sentiment que lors de ma lecture du livre de M. Burgess. Vous avez une tel aisance à décrire des actes effroyables, votre écriture se fait presque scientifique à ces moments-là, épousant parfaitement les instants d'horreurs. Malgré les propos qui peuvent se faire crus, je tiens à souligner que vous préservez tout de même le lecteur afin que la lecture soit juste dérangeante sans être glauque. Pour moi, c'était le juste milieu parfait.
Passé cette première partie auprès de personnages aux allures de savant fou, j'ai abordé la deuxième partie avec un peu plus de réticences. J'étais très heureuse d'apprendre plus de la vie de Frida qui est un personnage qui m'a totalement passionnée. C'est une fille incroyablement courageuse, indépendante et intelligente. Elle est très agréable à suivre car malgré son sang-froid quasi-constant, elle montre parfois ses faiblesses. Toutefois, l'ambiance pesante qui me plaisait beaucoup est devenue beaucoup plus sûre même si la menace reste bien présente. De plus, je n'ai pas trouvé que l'arrivée des nouveaux personnages amenait une nouvelle dynamique. Le récit restait agréable à suivre mais il me manquait cette tension du début, cette menace constante. Je ne me suis pas réellement attachée à ces nouveaux personnages et bien que les premiers étaient affreusement fous, ils m'intriguaient et me passionnaient d'avantage. En revanche, j'ai beaucoup apprécié le dénouement qui est riche.
Merci monsieur l'écrivain, votre livre m'a vraiment fait frémir devant cette histoire de savant fou.

 

vendredi 14 octobre 2016

Chronique • Cress - Marissa Meyer

 
 
Madame l'écrivaine,
Malgré le fait que j'ai mis assez de temps pour lire votre roman, j'ai passé un agréable moment. Alors, certes, cette lecture m'aura occupé quelques semaines, notamment à cause de la reprise des cours et des lectures qui vont avec, mais aussi à cause de quelques défauts qui m'ont ralentie, mais j'ai vraiment été ravie de retrouver vos personnages. Je me suis rapidement attachée à Cress, beaucoup plus rapidement qu'à Scarlet envers qui je ne ressens pas de grandes émotions. J'ai aimé la naïveté de ce personnage, sa douceur et sa façon de découvrir le monde. Elle est touchante de part son passé mais aussi grâce à toute la pureté qu'elle dégage. Malgré tout, Cinder reste mon personnage favori et je pense que c'est dû au fait qu'on suive ses aventures depuis le début. Pour ce qui est des autres personnages, j'ai apprécié qu'on s'attarde plus sur Thorne et j'ai aimé en apprendre un peu plus sur lui. Je trouve que son évolution est lente mais très intéressante. Iko me fait toujours autant sourire et je ne tarirais pas d'éloge sur Kai.
Malheureusement, j'ai été un peu déçue au niveau de l'action. Pour ce troisième tome, le découpage m'a laissée assez perplexe. En effet, je trouve qu'il sépare trop les personnages, ce qui a vraiment freiné ma lecture. Au lieu de me pousser à avancer pour savoir ce qui allait arriver aux personnages aux chapitres suivants, il m'entraînait à fermer le livre, sachant que l'action allait changer de lieu. De plus, je pense que trois tomes sont suffisant pour s'emparer de la mécanique de réécriture et cela ne m'a pas demandé beaucoup d'effort pour trouvera l'identité de Winter et de son prince. J'aurais bien-sûr aimé avoir un peu plus de surprise mais je pense que votre choix est tout à fait judicieux, j'en reparlerai sûrement lors de ma critique de Winter. Toutefois, la mise en danger et les rebondissements très présent au début et à la fin du livre réussissent à sauver l'action et j'ai finit ma lecture avec beaucoup de plaisir.
Merci madame l'écrivaine, les quelques défauts de ce troisième opus le rende à mes yeux un peu moins bon que les deux précédents, mais il n'en reste pas moins très agréable à lire et très prenant.

samedi 24 septembre 2016

Chronique • Hunger Games T3 - Suzanne Collins


 
Madame l'écrivaine,
J'avais très envie de me replonger dans l'univers des Hunger Games et enfin savoir le sort qui était réservé aux personnages. Ce troisième tome promettait de nombreux retournements et beaucoup d'action. Il est vrai qu'à ces niveaux, je n'ai pas été déçue. Si le rythme est assez lent au début, à cause du nouvel environnement dont la description m'a brièvement rappelée celle du Mont Weather dans Les 100, il finit par devenir bien plus soutenu comme à son habitude. Les retournements de situation sont assez incroyables, la menace pèse sur tous les personnages, invisible mais bien présente. J'ai vraiment apprécié que le danger ne soit pas seulement présent que pour des personnages avec un intérêt assez limité. Cependant, j'ai trouvé que les évènements tristes n'étaient pas assez développé et qu'on les oubliait assez facilement. Alors oui, c'est la guerre, il y a des pertes mais je pense qu'un peu plus de sentiments n'auraient pas été de refus.
Malgré tous ces bons points, il s'agit du tome que j'ai le moins aimé. Je l'ai trouvé légèrement décousu, sûrement à cause de l'absence de Jeux qui avait une organisation précise à laquelle je m'étais habituée. Cela m'a un peu décontenancée mais je n'ai pas était trop dérangée. En revanche, je n'ai pas pu faire abstraction du comportement de Katniss. Autant j'ai trouvé que Peeta avait un rôle intéressant et novateur, autant Katniss m'a agacée de nombreuses fois. Son indécision et son impulsivité, qui avait pu faire son charme dans les premiers tomes, étaient de trop pour moi cette fois-ci. J'ai même eu l'impression que certaines fois, l'héroïne prenait des accents d'anti-héros. Je me suis sentie d'avantage proche de Gale qui met le doigt sur des choses essentielles, notamment sur le caractère de Katniss, et est fidèle à lui-même. J'ai beaucoup aimé qu'il soit plus présent dans ce dernier tome parce que son rôle avait un réel intérêt de médiateur tout en étant campé sur ses positions.
Merci madame l'écrivaine, ce tome reste d'une importance notable. Malgré ses petits défauts, comme l'épilogue dont je n'ai pas relevé l'intérêt, il reste très bon et clôt la saga avec une grande réussite.
 
 

mercredi 14 septembre 2016

Chronique • Le labyrinthe - James Dashner

 
 
Monsieur l'écrivain,
J'avais déjà vu le début de l'adaptation cinématographique avant de commencer votre livre. Ou plutôt avant de le recommencer. Effectivement, j'avais déjà tenté de lire votre roman a sa sortie mais je n'avais pas réussi à me plonger dans l'histoire et j'avais abandonné seulement après quelques chapitres. Alors oui, ce n'est sûrement pas la meilleure façon pour être objective sur un livre mais cela m'a permis de m'attacher aux personnages et de passer au-dessus des défauts qui auraient pu me freiner. Je dois dire que cela vous a plutôt réussi, j'ai vraiment apprécié ma lecture. L'action est très prenante, il y a un suspens qui pousse à la lecture. Les nombreuses descriptions permettent de se projeter dans le Bloc et de comprendre le flots d'informations à intégrer. Toutefois, ces descriptions ne révèlent jamais trop et préservent l'incompréhension face aux évènements. Le lecteur est dans la même situation que Thomas, dépendant des information que veulent bien révéler les autres blocards. C'est une situation très frustrante mais qui avantage la lecture : on veut toujours en savoir plus.
La recherche de la vérité et le rythme soutenu ont réussi à me faire oublier les défauts présents sur les personnages. En effet, j'ai été agacée par quasiment tous les personnages. Parfois immatures, j'ai trouvé qu'ils manquaient de force et de charisme. Malgré tout, les rebondissements finaux et l'action très prenante tout au long du roman ont réussi à relever le niveau. Pour une fois, j'ai été ravie par l'épilogue, ce qui n'est pas une mince affaire, et j'ai donc refermé le livre sur une bonne note.
Merci monsieur l'écrivain, il est certain qu'il me faut la suite et que j'ai hâte de savoir ce que vous nous avez réservé comme aventures pour la suite !
 
 

samedi 3 septembre 2016

Chronique • Je m'appelle Livre et je vais vous raconter mon histoire - John Agard


 
Monsieur l'écrivain,
L'originalité de votre livre est indéniable. Le concept est bien trouvé et je me suis rapidement prise au jeu. Livre est un personnage à part entière. D'un objet, vous le faites passer grâce aux mots à un être vivant. C'est une idée simple, enfantine, mais très bien réalisée. Il y a d'ailleurs un ton assez enfantin favorisé par le tutoiement et la proximité avec le lecteur mais aussi tout le jeu autour du texte parfois grand, parfois petit, et les illustrations de Neil Parker qui font partie intégrante du récit. En plus de raconter une histoire, l'objet livre est très complet et peut plaire autant à de jeunes enfants qu'à des lecteurs plus âgés. Effectivement, la beauté et le soin apporté au livre plait au plus grand nombre et le nombre de références, que ce soit à l'Histoire ou à des textes, permet d'intéresser les lecteurs plus âgés. J'ai beaucoup aimé les citations intégrées au récit qui le rendent vivant tout en gardant à l'esprit le coté éducatif du livre.
Merci monsieur l'écrivain, il fallait oser, vous l'avez fait.
 
 

dimanche 28 août 2016

Chronique • Coeur de Brindille - Yves-Marie Robin


 
 
Monsieur l'écrivain,
Je suis assez triste de devoir vous avouer que je n'ai pas apprécié votre livre comme j'aurais aimé le faire. Vous avez une écriture magnifique, un style bien reconnaissable, entre poésie et franc parlé. Des métaphores pleins les poches, vous êtes un peu un magicien des mots. Malheureusement, cela ne m'a pas suffit. J'ai eu beaucoup de mal à m'attacher aux personnages qui pourtant ont une présence certaine : Lolita dégage une assurance incroyable, Diego est surprenant, Angelo touchant... Il n'y a que Monsieur Lemerle a qui je me suis attachée, ce monsieur un peu gauche, un peu perdu mais très attentif et à l'écoute. Cette difficulté à m'attacher a sûrement été causée par le nombre incroyable de points de vue : entre celui de Lolita et Diego, celui d'Angelo, du couple Lemerle et de l'assistante sociale, je me suis sentie un peu perdue. Je fais peut-être une overdose de points de vue multiples tant j'en eu dernièrement.
J'ai aimé le cadre des années 70 ainsi que le milieu du cirque mais je trouve vraiment dommage qu'ils n'est pas étés plus exploités. Je m'attendais à une aventure incroyable sous le chapiteau, entre acrobates et numéros de clown mais j'ai trouvé que le cirque n'étaient finalement qu'un prétexte pour permettre à Lolita de s'échapper. La relation entre Lolita et Diego m'a semblé trop rapide, à moins que j'ai eu un soucis avec la temporalité, perdue entre tous les personnages. Finalement, l'aventure m'est apparue comme un peu simple. Les personnes rencontrées sont toutes très bienveillantes, les personnages principaux ne sont jamais réellement en danger. C'était à la fois assez satisfaisant parce qu'on ne leur souhaite aucun mal, et à la fois un peu trop facile pour eux. Je suis assez mitigée parce que vous exploitez des thèmes importants comme la prison, la déportation avec Moïse, l'alcoolisme, la clandestinité, mais j'aurais beaucoup aimé que cela soit plus profond et traité plus en détail. Toutefois, votre livre a su me toucher grâce aux lettres échangées de Lolita et Angelo. Leur relation est très belle et la ferveur que met Lolita pour voir son frère est remarquable.
Merci monsieur l'écrivain, même si votre livre n'a pas su me convaincre, je reste certaine que vous avez une plume très belle. 
 
 

vendredi 26 août 2016

Chronique • Scarlet - Marissa Meyer

 
 
Madame l'écrivaine,
Je me suis plongée avec beaucoup de joie dans le tome 2 des Chroniques Lunaires. Après un premier tome qui m'avait complètement surprise, je n'attendais pas moins de la suite. J'attendais avec impatience d'être de nouveau immergée dans cet univers futuriste et de faire la connaissance de Scarlet. C'est pourquoi j'ai été un peu chiffonnée de voir qu'elle partageait la narration avec Cinder. Le découpage m'a laissée un peu perplexe parce qu'avoir le point de vue de ce personnge si tôt ne m'a pas permis de m'attacher à Scarlet comme j'avais pu le faire pour Cinder. J'ai trouvé qu'elle était très présente par rapport au personnage principal de ce tome. Malgré tout, j'ai finit par apprécier Scarlet, même si je la trouve plus fade que Cinder. Je pense que cette sensation est engendrée par le parallèle effectué par les points de vue qui facilite parallèle entre les personnages. En effet, en plus de comparer les personnages féminins, j'ai été tentée de faire la même chose pour Kai et Loup. Loup est un personnage assez mystérieux et je l'ai apprécié parce qu'il apporte beaucoup de rebondissements, il est très polyvalent et je garde encore plusieurs questions à son sujet. En parlant de rebondissements, quel suspens ! Vous m'avez tenue en haleine plusieurs fois, et il m'était impossible de lâcher votre livre tant j'avais besoin de la suite.
Le cadre est assez différent du premier tome et même si je n'ai pas eu la surprise que m'avait procuré le précédent, j'ai quand même apprécié la campagne française suivie de Paris. Malgré les quelques reproches que j'ai pu faire sur le double ou triple (voire même quadruple !) point de vue, j'ai tout de même apprécié de retrouver Cinder. Il est vrai que cela ralenti un peu l'histoire principale et le lien entre l"e deux protagonistes est long à se mettre en place, mais je ne peux pas dire que j'en ai beaucoup tenu rigueur. J'ai trop aimé retrouvé son caractère de feu accompagné d'un nouveau personnage complètement décalé, dans un vaisseau qui m'a fait penser au Faucon Millenium, pour reprocher sa place dans votre roman. Toutefois, ce choix me laisse un peu perplexe pour les prochains tomes, j'avoue avoir un peu peur que cette multiplicité de personnages me perde un peu. Pour ce qui est de ce tome-ci, le défi est relevé, l'écriture est réussi et vous m'avez transportée !
Merci madame l'écrivaine, Scarlet n'atteint peut-être pas le niveau de Cinder, mais elle n'en demeure pas loin.
 

lundi 22 août 2016

Chronique • Roméo sans Juliette - Jean-Paul Nozière


 
Monsieur l'écrivain,
Je ne m'attendais pas à ça. Votre livre est une bombe à retardement. Vous avez un pouvoir incroyable pour mettre les mots à votre service et leur demander de nous tenir en haleine. Votre livre se lit très rapidement. C'est vrai que c'est assez court et qu'il y a beaucoup de dialogues qui rendent le récit vivant mais ce n'est pas ça qui m'a vraiment poussé à ne pas me détacher de votre histoire. Non, c'est cette tension palpable, ce risque de basculer à tout moment : c'est la déchéance qui se promet sans qu'on arrive à la toucher. Dès le début, on sait que c'est grave, que c'est moche et que c'est triste, que ça va arriver, mais quand ? Vous étirez le temps d'une manière à rendre votre récit à la fois grave et poétique. J'ai aimé entrer peu à peu dans les vies de Roméo et Juliette grâce aux flash-backs. En vérité, la quasi-totalité du récit est une ellipse, ce qui permet de pouvoir facilement suivre la narration qui déjà partagée entre les points de vue respectifs de Juliette et Roméo. J'ai trouvé que c'était savamment étudié, à la fois pour ne pas perdre le lecteur et à la fois pour avoir une construction étonnante basée sur des conséquences dont on ne connaît pas les actes.
Les personnages ne me sont pas apparus comme très attachants mais je les ai trouvé touchants. Finalement, je me suis assez peu investie dans le récit. Je ne sais pas si c'est à cause de la référence évidente à Shakespeare, mais je me suis retrouvée comme spectatrice de leur histoire. La tragédie est respectée mais vous lui offrez une modernité incroyable. Je ne peux que souligner le titre, qui est certes simple mais que je trouve tellement bien choisi. Les thèmes sont variés, et je ne pensais pas que ce livre aborderait l'homosexualité ou le racisme. C'est une histoire très riche, avec une pudeur dans l'écriture qui m'a beaucoup touchée.
Merci monsieur l'écrivain. Autant vous l'avouer, j'ai été triste qu'il y est eu un épilogue, cependant je vous remercie pour l'espoir que vous apportez. C'est important.
 
 

samedi 20 août 2016

Chronique • La mer infinie - Rick Yancey

 
 
Monsieur l'écrivain,
Je vous déteste. Je vous déteste parce que lorsque j'ai tourné la page, avide de savoir la suite, je suis tombée sur les remerciements. Rassurez-vous, cela signifie bien que votre livre m'a tellement plu que j'en demandais encore. Je ne peux pas vraiment le comparer au premier tome, ils sont assez différent. La trame reste bien évidemment la même, mais ici, les présentations sont faites et vous développez d'avantage le fond. Il y a plus de révélations, que j'ai trouvées totalement inattendues pour la grande majorité, et les retournements sont multipliés. L'action est décuplée et c'est à la faveur du récit. Le lecteur est pris dans le tourbillon des évènements et cela n'en finit jamais. Il y a toujours quelque chose qui vient piquer notre curiosité. De plus, vous construisez le récit autour de plusieurs personnages, ce qui permet une attente plus ou moins longue entre le différents point de vue. Votre livre est haletant. Vous savez nous donner assez d'informations pour que l'on ne se sente pas délaissé, sans que l'on comprenne vraiment, tout est dit à demi-mot. J'ai vraiment aimé la réflexion dont il faut faire preuve pour comprendre votre roman.
Face au personnages, j'ai d'abord ressenti une pointe de déception de voir que Ben avait disparu des points de vue. Il s'agissait de mon personnage préféré et le fait qu'il soit absent de la narration à la première personne m'a un peu attristé, mais il reste tout de même assez présent dans le récit pour faire mon bonheur. Par la suite, j'ai été surprise de rencontrer le jeune garçon inconnu, et même si j'ai fait le rapprochement assez vite, j'ai beaucoup réfléchi sur ce personnage. Toutefois, je pense que le plus gros changement dans ce roman est l'arrivée du point de vue de Ringer, qui a délaissé un peu par la même occasion celui de Cassie. Malgré le fait que j'ai été un peu déboussolée au début, ça ne m'a pas dérangée. J'ai appris à apprécier Ringer et j'ai finit par vraiment m'attacher à elle. J'adore sa personnalité, son ton cassant, son ironie et son sarcasme. Alors même si j'étais perplexe en commençant, merci de l'avoir tant mise en valeur.
Merci monsieur l'écrivain, votre second opus est à la hauteur du premier !
 
 

mercredi 10 août 2016

Chronique • Wild song - Janis McKay


 
Madame l'écrivaine,
Votre livre est touchant. Pendant un long moment, environ les 3/4 du livre, j'étais simplement spectatrice des évènements et je n'ai pas été touchée comme je l'aurais pensé. Mais plus tard, lorsque Niilo réalise et nous fait réaliser, là, j'ai ressenti quelque chose de très fort. Votre livre, c'est un peu comme une bombe à retardement. Un univers magique est coincé entre ses pages. Je ne m'attendais pas à tant de magie et je me demandais parfois s'il s'agissait d'un songe ou de magie. Cependant, le cadre est tout-à-fait propice à la magie. L'Ecole Sauvage avait des airs de colonie de vacances, à un détail près. Sa population est singulière. Niilo est assez jeune, dans cet âge où l'on est ni enfant, ni adolescent. Cependant, il est déjà très mature pour son âge. Plusieurs fois, j'ai oublié qu'il avait treize ans. Il peut avoir des réactions excessives mais elles ne sont jamais enfantines. On est loin du caprice, il est intelligent et débrouillard et surtout, il a une lucidité frappante. J'ai aimé son évolution. On le voit vraiment grandir et je pense que c'est ce qui m'a le plus touchée. La douceur et la compréhension dont il fait preuve m'a émue.
Tout l'univers onirique autour de ce personnage contribue à son apprentissage. Hannu est central dans ce changement et personnifie la magie. Il incarne ce monde parallèle peuplé de légendes. C'est le personnage que j'ai préféré. Il est impliqué, doux, attentionné et déterminé. Pour moi, c'est celui qui représente le mieux l'Ecole Sauvage. Sa connaissance de la nature est incroyable mais elle ne surpasse pas sa culture des croyances samis. Il est le lien entre l'enfant et l'adulte. C'est lui la clef de l'adolescence.
Merci madame l'écrivaine, votre roman est fort, puissant et très humain.
 
 

lundi 8 août 2016

Chronique • Plus loin, plus près - Hannah Harrington


 
Madame l'écrivaine,
Votre livre tourne autour d'un road trip et moi les road trips, et bien j'adore ça. Je n'ai donc pas besoin de préciser que ma lecture s'annonçait bonne. Mais vous avez tout surpassé en y intégrant un fond profond, des personnages incroyables et surtout des références à de la bonne musique. Alors là, je dois dire que vous avez fait carton plein. J'ai vraiment apprécié ma lecture. L'élément déclencheur de l'aventure, à savoir le suicide, est très bien traité. Ce n'est pas larmoyant mais ce n'est pas non plus oublié. Pourtant, entre une meilleure amie débridée, un garçon mystérieux, un voyage au bout du pays et de l'amour dans l'air, le risque de se perdre était grand. Ça n'était pas sans défaut, mais ce que j'aurais pu le plus reprocher ne m'a pas dérangé. J'ai vaguement trouvé que Laney servait de "potiche" mais étant donné que je ne me suis pas attachée à elle, ça ne m'a pas vraiment parut dommage. Même lorsqu'on lui accorde un peu d'importance en lui créant des problèmes, j'ai vite oublié de quoi il s'agissait et je me suis retrouvée à me demander ce qu'il s'était passé. Un peu embêtant mais pas vraiment affreux.
A l'inverse, je me suis énormément attachée à Harper et Jake. Ils ont tous les deux un côté très intrigant. Harper est réservée, peut-être un poil lunatique et sensible malgré ce qu'elle peut penser. Une sensibilité cachée dans une armure de béton. Elle n'est pas désagréable et ne s'apitoie pas sur son sort. Le suicide de sa sœur est présent, on y fait référence, Harper y pense tout le temps mais elle ne se roule pas en boule en attendant que ça passe. Elle se bat, elle s'implique et est présente. Elle a tendance à trouver beaucoup de défauts à Jake mais ce sont eux qui font son charme. Il a un charme incroyable et le mystère qui plane autour de lui donne envie de le connaître. C'est lui qui porte le road trip, il tient le volant et choisit la musique, et je me serais volontiers glissée sur la banquette arrière pour faire le voyage avec eux.
Merci madame l'écrivaine, j'ai passé un agréable moment à traverser les États-Unis et à observer l'évolution de Harper dans son deuil.

jeudi 4 août 2016

Chronique • Fleur des Iroquois - Marc Séassau


 
Monsieur l'écrivain,
L'atmosphère de légende qui règne dans votre livre lui confère un charme particulier. J'ai vraiment aimé les histoires contées par Tsyothorha. L'univers mystique et inconnu narré dans votre roman fait sa force. Le choc des cultures aussi. Les liens créés peu à peu entre Catherine, européenne immigré, et ces iroquois dit "sauvages", sont touchants. Malgré tout, je ne me suis pas sentie emportée par votre roman. J'ai trouvé les personnages sans saveurs à côté de la richesse des coutumes iroquoises et de la découverte de cet univers inconnu pour moi. J'aurais aimé plus d'interactions entre les personnages même si vos choix traduisent la difficulté à communiquer et les problèmes de langage. Je ne me suis pas attachée à Catherine malgré le fait que se soit elle qui porte le récit et qu'elle s'exprime directement.
Par ailleurs, je pense que c'est dû au fait que je ne sois pas totalement entrée dans le livre ais je me suis un peu perdue dans les évènements à un moment, ce qui a ralenti ma lecture. Je regrette sincèrement de ne pas avoir aimé ce livre à sa juste valeur car je suis certaine qu'il a un joli potentiel.
Merci monsieur l'écrivain, le cadre est incroyable et l'univers promet d'être riche, seulement je n'ai pas su lire à travers les lignes pour pleinement apprécier votre livre.

lundi 1 août 2016

Chronique • La Passe-miroir T1 - Christelle Dabos


 
Madame l'écrivaine,
La longueur de votre livre ne devrait faire peur à personne car il se lit très bien. Je n'ai pas ressenti de longueurs ou de temps morts. Le temps est bien utilisé, se protégeant entre la description du monde fantastique dans lequel les personnages prennent place et le développement de la trame avec les personnages. Pour ce qui est de l'univers, je ne pensais pas tant l'apprécier. Je ne m'attendais tout d'abord pas à une telle diversité entre les différents lieux. J'ai aimé l'aspect des Arches volantes et la magie des illusions de Clairdelune. Le travail des descriptions est incroyable. Le jeu des illusions nous plonge au cœur de cet univers nouveau et magique. Il n'est pas difficile de se retrouver dans le Pôle tant l'univers est bien décrit. Malgré la richesse de ce monde, vous ne nous perdez pas et vous réussissez, à nous immerger dans votre imagination débordante.
Cependant, cette description des lieux et de l'univers ne se fait pas au détriment des personnages. Tout est mis en scène avec minutie. Je me suis beaucoup attachée à Ophélie et Thorn. Malgré ce qu'ils peuvent penser, je trouve qu'ils se ressemblent beaucoup. Ils ont tous deux une belle évolution. J'ai aimé Ophélie avec ses airs fragiles et doux, sa timidité et sa différence. Elle n'est pas la jolie jeune fille promise à un époux dont elle ne veut pas par peur qu'il soit trop vieux et laid mais qui finalement s'avère jeune et séduisant. Thorn est jeune et séduisant, ça ne fait aucun doute. Pour autant, Ophélie ne se transforme pas en jolie princesse prête à épouser le bel homme. Elle reste Ophélie, et c'est ce qui fait sa différence. Son pouvoir est surprenant et j'ai aimé que l'intrigue lui confère une grande importance. J'ai apprécié son évolution, la voir s'émanciper peu à peu et prendre ses propres décisions. Quant à Thorn, je l'ai trouvé assez peu présent et j'ai regretté son absence. Toutefois, j'ai réellement apprécié les moments où il était là. Il est froid, distant et calculateur mais il dégage quelque chose que j'ai trouvé attachant. C'est très fort de votre part de faire d'un personnage si mystérieux et parfois dès antipathique quelqu'un d'aussi charismatique. La relation entre les deux fiancés évolue elle aussi au fur et à mesure de leurs changements respectifs. J'ai aimé voir comment ce couple d'inconnus se métamorphosait peu à peu. L'intrigue entremêle secret de famille, trahison et cachoteries, chose que je ne peux qu'apprécier puisqu'elle apporte une profondeur à tous ces éléments et les enchaine comme des maillons afin qu'ils ne fassent plus qu'un.
Merci madame l'écrivaine, une chose est sûre, c'est qu'il me tarde de découvrir la suite !