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mercredi 28 décembre 2016

Chronique • La fille mirage - Elise Broach


 
Madame l'écrivaine,
C'est avec beaucoup d'envie que je me suis plongée dans votre roman. Il me paraissait prometteur avec une thématique que j'adore, le road-trip, qui plus est accompagné d'une quête. Malgré tout, j'ai ressenti une pointe de déception lors de ma lecture. Les éléments que j'attendais sont là mais tout m'a semblé un peu trop simple, autant dans le déroulé des actions que dans la construction des personnages. Je ne peux pas dire que je me suis ennuyée parce qu'il n'y a pas de moment de flottements, les personnages sont toujours dans l'action et l'enquête donne un bon rythme au livre. La lecture se fait rapidement et aisément et c'est vraiment un bon point. Une autre chose que j'ai aimé, c'est la façon dont vous faites évoluer les relations sentimentales. Malgré le fait que la romance prenne finalement une place assez importante, j'ai apprécié que vos personnages vivent l'amour compliqué. Dans la vraie vie, les gens ne tombent pas amoureux simplement. Et cela se voit dans votre roman. L'amour est dur, avec qui que se soit et à tous les âges.
Toutefois, malgré ces points positifs, je n'ai pas pu faire abstraction de mon incompréhension face aux personnages. J'ai trouvé Jamie absent, que Kit avait des réactions étranges et que Luce était inconsciente. Je veux bien accepter le fait qu'elle n'a que 14 ans mais je l'ai parfois trouvé trop naïve, trop insouciante alors qu'elle fait preuve de maturité face à certains évènements. J'ai trouvé que les personnages étaient trop masqué par l'enquête et à mon goût, celle-ci ne sert pas assez à les révéler.
Merci madame l'écrivaine, je n'ai pas réussi à faire abstractions de ces points que j'aurais aimé voir plus développés, j'ai passé une agréable lecture.
 
 

lundi 8 août 2016

Chronique • Plus loin, plus près - Hannah Harrington


 
Madame l'écrivaine,
Votre livre tourne autour d'un road trip et moi les road trips, et bien j'adore ça. Je n'ai donc pas besoin de préciser que ma lecture s'annonçait bonne. Mais vous avez tout surpassé en y intégrant un fond profond, des personnages incroyables et surtout des références à de la bonne musique. Alors là, je dois dire que vous avez fait carton plein. J'ai vraiment apprécié ma lecture. L'élément déclencheur de l'aventure, à savoir le suicide, est très bien traité. Ce n'est pas larmoyant mais ce n'est pas non plus oublié. Pourtant, entre une meilleure amie débridée, un garçon mystérieux, un voyage au bout du pays et de l'amour dans l'air, le risque de se perdre était grand. Ça n'était pas sans défaut, mais ce que j'aurais pu le plus reprocher ne m'a pas dérangé. J'ai vaguement trouvé que Laney servait de "potiche" mais étant donné que je ne me suis pas attachée à elle, ça ne m'a pas vraiment parut dommage. Même lorsqu'on lui accorde un peu d'importance en lui créant des problèmes, j'ai vite oublié de quoi il s'agissait et je me suis retrouvée à me demander ce qu'il s'était passé. Un peu embêtant mais pas vraiment affreux.
A l'inverse, je me suis énormément attachée à Harper et Jake. Ils ont tous les deux un côté très intrigant. Harper est réservée, peut-être un poil lunatique et sensible malgré ce qu'elle peut penser. Une sensibilité cachée dans une armure de béton. Elle n'est pas désagréable et ne s'apitoie pas sur son sort. Le suicide de sa sœur est présent, on y fait référence, Harper y pense tout le temps mais elle ne se roule pas en boule en attendant que ça passe. Elle se bat, elle s'implique et est présente. Elle a tendance à trouver beaucoup de défauts à Jake mais ce sont eux qui font son charme. Il a un charme incroyable et le mystère qui plane autour de lui donne envie de le connaître. C'est lui qui porte le road trip, il tient le volant et choisit la musique, et je me serais volontiers glissée sur la banquette arrière pour faire le voyage avec eux.
Merci madame l'écrivaine, j'ai passé un agréable moment à traverser les États-Unis et à observer l'évolution de Harper dans son deuil.

samedi 6 février 2016

Chronique • J'étais là - Gayle Forman



 
Madame l'écrivaine,
Encore une fois, vous avez choisi un sujet difficile, ayant rapport à la mort, un sujet qui demande des mots justes. Vous avez le traité le sujet de façon touchante mais pas larmoyante. Pour cela, merci. Je pourrai dire que j'ai préféré J'étais là à Si je reste, mais je ne pense pas que se soit nécessaire. Ils n'ont pas à être comparés, ils ont chacun leur identité propre. J'ai beaucoup aimé l'enquête menée par Cody et la recherche d'indices que j'ai trouvé très intéressante. Comme je le répète souvent, c'est une chose que j'apprécie énormément, j'aime sentir la tension du personnage en train de chercher, les obstacles auxquels il fait face et surtout, la joie de trouver quelque chose, tout en se demandant “Oui, mais pourquoi, à quoi bon, finalement ?”. J'aime cette difficulté, cette complexité qui règne dans la tête du personnage.
Cody a été un personnage auquel je me suis beaucoup attachée. Elle est différente de l'héroïne habituelle. Simple et banale, elle ne sort de l'ombre que par le suicide de Meg. C'est un paradoxe qui m'a fait réfléchir. La perte de son amie était-elle nécessaire à son épanouissement ? Plutôt glauque comme constatation. C'est un personnage dévoué, près à tout pour savoir la vérité. Elle est l'amie à l'écoute et attentive. Ses réactions envers Ben sont totalement compréhensibles et j'ai aimé l'intelligence dont elle fait preuve. Vous n'avez pas créé une jeune fille anéantie et désespérée mais un personnage fort, combattant et qui mène ses actes jusqu'au bout. Ben est quand à lui l'archétype du garçon mystérieux et séduisant. Il contraste très bien avec la différence de Cody. J'ai apprécié son coté séduisant qui séduit même le lecteur et qui le fait passer comme dangereux à première vue. Cela a permis une belle évolution des deux personnages, tous deux essentiels. Tout au long du récit, vous avez réussi à me plonger dans l'histoire. Comme Cody, j'ai eu du mal à comprendre le geste de Meg, comme Cody, j'ai souffert de l'incompréhension, comme Cody, j'ai constaté l'absence de Tricia. Vous m'avez plongé au cœur de certains stéréotypes américains qui m'ont beaucoup fait sourire : la famille en apparence parfaite de Meg finalement si compliquée, mais surtout la fraternité étudiante, présentée comme végétarienne, adepte du bio, fumeuse, et tellement hippie. Votre style fluide et simple m'a rapprochée de cet univers. J'aurai aimé que cela ne se finisse jamais.
Merci madame l'écrivaine, de m'avoir autant fait sourire tout en abordant un sujet si touchant et difficile.
 
 

dimanche 2 août 2015

Chronique • Wild - Cheryl Strayed

Titre : Wild
Auteur : Cheryl Strayed
Édition : 10/18
Collection : 
Sorti en : 2013
Prix : 8,80 €
Nombre de pages : 491
Genre : Autobiographie, récit de voyage
Traduit par : Anne Guitton (titre original : "Wild") 

Chanson : Whiskey in the jar - Grateful Dead



"La peur engendre la peur. La puissance engendre la puissance."
 
Résumé : Lorsque, sur un coup de tête, Cheryl Strayed enfile son sac à dos, elle n'a aucune idée de ce qui l'attend. Tout ce qu'elle sait, c'est que sa vie est un désastre. Entre une mère trop aimée, brutalement disparue, un divorce douloureux et un lourd passé de junky, Cheryl vacille. Pour tenir debout et affronter les fantômes de son passé, la jeune femme n'a aucune réponse, mais un point de fuite : tout quitter pour une randonnée sur le "Chemin des crêtes du Pacifique". Lancée au coeur d'une nature immense et sauvage, seule sous un sac à dos trop lourd, elle doit avancer pour survivre, sur 1700 kilomètres d'épuisement et d'effort, et réussir à atteindre le bout d'elle-même. Une histoire poignante et humaine, où la marche se fait rédemption.
 
Petits trésors : La couverture donne l'air du roman, une envolée dans la nature. J'aime beaucoup la prise de vue qui nous fait sentir petit devant toute cette immensité.
 
Avec tout les avis positifs sur ce roman, j'avais très envie de le découvrir à mon tour et de m'évader aux côtés de Cheryl, parcourir les chemins, m'émerveiller devant de fabuleux paysages et rencontrer des gens. La construction du roman m'a surprise, je m'attendais à un simple récit de voyage ayant pour sujet la randonnée et le chemin parcouru, les aléas et les rencontres. Le road-trip est bien présent et nous faisons face aux questionnements et peurs de notre héroïne par rapport à sa préparation et son avancée dans le parcours, mais elle nous offre aussi des bribes de son passé qui permettent de la comprendre. Certaines analepses ponctuent ainsi le récit ainsi que des réflexions de Cheryl sur son passé. J'ai trouvé ce choix judicieux car il réussit à transporter le lecteur sur près de 500 pages sans difficultés, là où un simple récit de voyage aurait pu peiner où subir des lenteurs. Ceci est renforcé par le style proche du lecteur et le vocabulaire simple, qui sait s'adapter lorsqu'il le faut, qui donne une impression de proximité avec l'auteure. Comme si celle-ci nous racontait de vive voix son aventure. Les descriptions m'ont permise de m'immerger dans le PCT, le Pacific Crest Trail, et j'ai même effectué quelques recherches pour découvrir ces paysages de mes propres yeux. Cheryl Strayed nous plonge donc au cœur du PCT mais aussi au plus profond d'elle même, n'hésitant pas à se dévoiler lorsque c'est nécessaire.
 
Bon nombre de personnes ont su me faire rire et me toucher. Bien que je n'ai pas toujours compris les réactions de Cheryl, je me suis attachée à elle. L'authenticité du témoignage et son honnêteté envers le lecteur ont su me toucher. J'ai beaucoup apprécié ses remises en questions dissimulées à travers le récit ainsi que le regard qu'elle portait au passé et aux personnes qu'elle avait côtoyées. Beaucoup de chaleur humaine se dégage de ce récit, autant par Cheryl dont on voit l'évolution que par les personnes attachantes rencontrées sur le PCT. Je n'ai pas été bouleversée comme beaucoup ont pu l'être. Je n'ai pas pleuré à la fin. Mais j'ai été très touchée par la démarche de Cheryl, sa lente reconstruction et les valeurs qu'elle a dévoilé.
 
Touchant et humain, ce roman m'a transportée au cœur du PCT. Le dépassement et la reconstruction de soi offre espoir et courage, une belle leçon de vie.
 
Je ne connaissais ni la chanson, ni le groupe mais j'ai voulu rendre hommage à un évènement dont parle Cheryl. Si vous voulez découvrir lequel, il ne vous reste plus qu'à lire le livre !
 
J'ai recherché quelques paysages magnifiques cités dans le roman, comme un avant goût de ce que le roman a à offrir.
 

vendredi 24 juillet 2015

Chronique • La face cachée de Margo - John Green

Titre : La face cachée de Margo
Auteur : John Green
Édition : Gallimard
Collection : Scripto 
Sorti en : 2009
Prix : 14 €
Nombre de pages : 389
Genre : Jeunesse
Traduit par : Rose-Marie Vassallo et Papillon (titre original : "Paper Towns") 

Chanson : Marlowe - Gérald De Palmas

"Tu iras dans les villes de papiers et tu n'en reviendra jamais."

Résumé : Quentin Jacobsen a passé toute sa vie à aimer la magnifique et aventureuse Margo Roth Spiegelman à distance. Le jour où elle ouvre sa fenêtre et grimpe dans sa vie, habillée comme un ninja et l'invitant dans une ingénieuse quête de revanche, il suit. Après cette nuit blanche, un nouveau jour commence et Quentin découvre en arrivant à l'école que Margo qui avait toujours été une énigme est maintenant devenu un mystère. Mais il apprend bientôt qu'elle a laissé des indices, et qu'ils sont pour lui. Le chemin pour la retrouver est loin d'être tout tracé, et plus il avance, moins il reconnaît la fille qu'il croyait connaître.

Petits trésors : L'idée de la couverture m'a plu, le visage de Margo en gros plan et les deux faces de couleurs différentes. Après, ce n'est pas une couverture que je trouve waouh. Mais le concept est sympa et colle avec le titre en tout cas.
 
Je n'avais pas spécialement envie de relire un John Green, et je n'avais pas non plus spécialement envie de ne plus en lire du tout. Lorsque j'ai vu la bande d'annonce de "La face cachée de Margo", j'ai eu envie de le voir. Et avant de le voir, je voulais lire le livre et je savais qu'il était à la bibliothèque. Finalement, j'ai lu ce livre grâce à beaucoup de coïncidences. Autre coïncidence, il y a un bon moment, j'ai lu "La disparition d'Anastasia Cayne" de Gregory Galloway. Ce livre m'avait totalement bouleversée. Et j'ai trouvé que le roman de John Green avait des airs de celui de Gregory Galloway.
 
Le roman est composé de différentes parties que je renommerais "Vengeance", "Disparition" et "Road-trips". John Green leur a donné des titres beaucoup plus cools mais un iota moins révélateur. Les deux premières parties m'ont beaucoup plu : la première partie est amusante à suivre grâce aux idées folles de Margo, et j'ai trouvé la deuxième trépidante à rechercher des indices, chose que j'aime beaucoup, essayer de déceler quelque chose que l'auteur aurait glissé au lecteur, une mince révélation qui permettrait de comprendre. La troisième partie m'a surprise dans le sens où je ne m'attendais pas à cela du roman mais je l'ais tout de même trouvé intéressante. J'aime les road-trips et leur préparation et organisation de dernière minute m'ont beaucoup amusée. Le style de John Green correspond bien au livre, proche des personnages et de leurs sentiments. Le lieux clefs sont bien décrit et je me suis rapidement retrouvée dans la première planque de Margo. Un petit bémol sur l'écriture cependant, la répétition répétitive qui répète Margo Roth Spiegelman, devient rapidement épuisante. Mais bon il suffit de ne lire que Margo....an !
 
J'ai apprécié les personnages, la majorité de ceux-ci sont attachants. Les amis de Quentin présents lors du road-trips sont vraiment sympas et drôles, attentif à Quentin même lorsqu'il est obnubilé par Margo. J'ai eu une petite préférence pour Radar que j'ai trouvé très mature et à l'écoute, toujours présent. J'ai trouvé que Quentin évoluait bien au long du roman, grâce à Margo sûrement et je pense qu'il s'agit là du fond du roman, le fait de se rendre compte de la personne qu'on est réellement. Sa détermination à retrouver Margo coute que coute est d'autant plus attachante. Cette volonté m'a beaucoup touchée. Le personnage de Margo a suscité chez moi plus de différences. Je n'ai pas un avis figé sur elle. Je l'ai beaucoup appréciée dans la première partie. Son comportement casse-cou et prête à faire les cents coups m'a amusée autant que m'ont agacée certaines de ses réactions par la suite. Je pense que si j'ai un avis si mitigé sur ce personnage c'est parce qu'il n'est pas mis à plat par l'auteur. Le comportement de Margo est sans cesse en mouvement et personne ne sait réellement qui elle est vraiment, pas même elle peut-être . Ce fait est d'autant plus étonnant qu'elle cherche à révéler Quentin. Outre cela, pour moi, Margo dénonce une société trop superficielle. Je pense que le titre VO révèle bien cette société de consommation, ces êtres de papiers comme dirait Margo. J'aurais cependant apprécié que ce point soit plus développé car je pense qu'il aurait été intéressant.
 
Un très bon roman qui n'atteint pas le coup de cœur mais qui obtient une place de choix grâce à ses personnages attachants et son rappel à "La disparition d'Anastasia Cayne".
 
Un adolescent qui part seul à l'aventure, pour découvrir la vie et s'émanciper, Marlowe va peut être rencontrer Margo qui sait ?
 
J'ai trouvé quelques informations sur Agloe, la ville de papier, si cela vous intéresse : l'article Wikipédia pour une information assez générale et un article assez amusant sur les péripéties de la ville.
Et je vous invite à rechercher Agloe et vous balader un peu sur Google Maps ou directement cliquez ICI. C'est très joli mais aussi très... vide !
J'ai mis un petit screenshot pour ceux qui voudraient juste rapidement jeter un œil !
 
 
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jeudi 12 février 2015

Chronique • Chasseur d'orages - Elise Fontenaille


Lu dans le cadre du challenge petit mois, petites lectures.

Titre : Chasseurs d'orages
Auteur : Elise Fontenaille
Édition : Au Rouergue
Collection : Doado
Sorti en : 2009
Prix : 6,50 €
Nombre de pages : 92
Genre : Jeunesse
Traduit par : /
 
Chanson : No Celling - Eddie Vedder (Into the Wild)


 
"Tout ira bien, il suffit de suivre les lumières."

Résumé :
Ils sont quatre, tassés dans un van, avec 2500 kilomètres de highway devant eux, depuis Vancouver jusqu'à Santa Fe. Il y a Mina, une petite brune mignonne qui photographie tout ce qu'elle voit. Moon, un grand Indien baraqué, le genre qui plaît aux filles. Blondie, une Chinoise teinte en blonde, comme Marilyn Monroe. Et Herb, qui a fui son ghetto de riches, les cendres de son grand-père sous le bras. Le van file au travers des forêts et des déserts. Un décor de western ou de road-movie, à part que c'est la vraie vie. Avec des rencontres, des rires, le souvenir des morts...et des coups de foudre !

Je suis tombée sur le livre un peu par hasard à la bibliothèque et il m'a donné envie. J'en ai donc profité pour l'intégrer dans le challenge.

Après la mort de son grand-père, Herb décide d'aller répandre ses cendres aux Lightning Field. Sur sa route, il rencontre trois autres adolescents qui partent alors en road-trip. L'histoire est donc racontée par Herb, le personnage principal. Je m'attendais à une histoire à plusieurs voix, mais compte tenu du nombre de pages, je comprends que cela aurait été difficile à développer.

L'univers de Herb ainsi que les paysages auxquels il fait face sont extrêmement bien dépeints. En effet, j'ai été directement plongée dans les immenses forêts et j'avais une vison très claire des Lightning Field même si après quelques recherches, je me suis aperçue que la réalité ne correspondait pas tout à fait. Mais l'image qui s'était crée dans ma tête était quand à elle claire. En contrepartie, j'ai était quelque peu déçue par les personnages. J'ai trouvé que les deux garçons, Herb et Moon, étaient vraiment attachants et profond car leur histoire et leur passé respectifs étaient plus développés que ceux des filles. Cependant, j'aurais vraiment apprécié avoir plus de détails sur chacun des personnages qui avaient beaucoup de potentiels à mon avis. Malheureusement, la taille du roman joue encore, je pense qu'il aurait été difficile d'amener les sentiments de chaque personnages en si peu de pages. L'histoire reste tout de même extrêmement touchante, les personnages développés sont intéressants, et le geste de Herb est magnifique.

Lorsque je suis sortie de ma lecture, je me suis dit qu'il s'agissait d'un très bon roman, voire excellent, qui frôlait le coup de cœur, mais en réalisant ce que je lui reprochais, je me suis aperçue qu'il était peut être un peu moins bon que ce que je pensais. Je reste toutefois persuadée qu'il vaut largement le détour malgré ce que je lui reproche, je l'ai adoré.

Un livre peut être un peu court pour épuiser tout ce qu'il peut offrir mais qui reste une découverte merveilleuse.


P.S : Into the Wild est mon film préféré et cette musique est surement celle que j'aime le plus dans le film. Ce livre m'a fait penser à Into the Wild à cause de ses grands espaces et ses grandes étendues. J'avais envie de lier un peu de ces deux univers d'évasion.

Bonus :
The Lightning Field est une œuvre de Land art créée en 1974 par Walter De Maria et installée au Nouveau-Mexique, aux Etats-Unis. The Lightning Field (littéralement « Le Champ d'éclairs ») est située dans le nord du comté de Catron, au Nouveau-Mexique, à 2 200 m d'altitude, au milieu d'un plateau désert. L'œuvre consiste en 400 poteaux en acier inoxydable.
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