samedi 25 avril 2015

Bulle • Assassination Classroom 8 - Yusei Matsui

Titre : Assassination Classroom 8
Auteur : Yusei Matsui
Édition :Kana
Collection : /
Sorti en : 2015
Prix : 6,85 €
Nombre de pages : 192
Traduit par : Frédéric Malet (titre original: "Ansatsu Kyoushitsu")

Résumé :
Pendant les vacances d’été, la classe E a été victime d’une attaque bioterroriste. Afin de récupérer l’antidote, les élèves non infectés décident de s’infiltrer dans l’hôtel où se trouve le criminel. Pourront-ils mettre en pratique leurs techniques d’assassinat face à de véritables tueurs ?!

Attention, cette chronique est celle du tome 8. Bien qu’elle ne comportera aucuns spoiler de ce tome, il est possible que quelques détails des tomes précédents soient révélés pour pouvoir développer correctement mon avis sur ce tome ci. Merci de votre compréhension ^^

Je sais, je commence par le tome 8 et c’est étrange. Mais il faut bien un début à tout ! Assassination Classroom est un manga que j’apprécie beaucoup. C’est assez léger et drôle, et la majorité des tomes ont beaucoup d’action. Après quelques lenteurs dans la série, l’action principale a retrouvé du souffle et ce tome 8 est très prenant. Beaucoup d’actions et de retournements, les personnages gagnent de l’importance et leur nouveau rôle est intéressant. Notamment Nagisa, dont on voit plus les capacités dans ce tome. Dans son état actuel, M. Koro devient moins imposant et laisse de la place au développement des autres personnages. Comme toujours Karasuma démontre sa force mentale et physique et sert d’exemple aux élèves (ceci est une phrase très peu utile certes, mais je ne pouvais pas ne pas parler de Karasuma u.u).

Les graphisme sont simples et au cœur de l’action : peu de décors, beaucoup d’effets. Cela donne cet aspect de rapidité, et la lecture se fait sans lenteurs. Certains cliffhangers sont très prenant et il m’a été quasiment impossible de lâcher le manga avant d’avoir fini ! J’aime l’esthétique du manga malgré le fait que les dessins soient simples. Je trouve intéressant que le personnage au cœur de l’histoire soit une forme aussi simple et j’aime beaucoup les couvertures dont j’attends avec impatience à chaque fois la signification. En effet, si vous soulevez la jaquette vous aurez quelques petites surprises !

Pour moi, le plus de cette série à découvrir est la complexité de certains personnages et ce tome offre une nouvelle perspective à cette idée.

 
Les épisodes sont assez faciles à trouver mais je vous mets le premier en VOSTFR si vous voulez voir un peu et découvrir cette série sous une autre forme !
 
 
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vendredi 17 avril 2015

Chronique • No et moi - Delphine de Vigan


Titre : No et moi
Auteur : Delphine de Vigan
Édition : Le livre de Poche
Collection : /
Sorti en : 2007
Prix : 6,10 €
Nombre de pages : 250
Genre : Contemporain
Traduit par : /


 

"Et si c'était ça le bonheur, pas même un rêve, pas même une promesse, juste l'instant."

Résumé:
Adolescente surdouée, Lou Bertignac rêve d’amour, observe les gens, collectionne les mots, multiplie les expériences domestiques et les théories fantaisistes. Jusqu’au jour où elle rencontre No, une jeune fille à peine plus âgée qu’elle. No, ses vêtements sales, son visage fatigué, No dont la solitude et l’errance questionnent le monde. Pour la sauver, Lou se lance alors dans une expérience de grande envergure menée contre le destin. Mais nul n’est à l’abri…

Petits trésors : J’ai aimé la couverture et c’est d’ailleurs elle qui m’a attirée pour acheter le roman. J’aime beaucoup le visage de No – oui après vérification, c’est bien No, parce que pour la petite histoire, j’en ai parlé avec ma mère et mon copain, et tout deux soutenaient que No n’était pas la fille au premier plan, donc il a fallu que je vérifie pour en avoir le cœur net – bref, le visage de No a l’air comme fascinée.

Lou rencontre No, une jeune SDF et décide de faire un exposé sur le sujet. Après plusieurs entretiens, la jeune adolescente se lie d’amitié avec No. L’histoire se déroule à Paris, et outre le fait que les lieux puissent nous être familiers, on se sent touché par le roman. Il s’agit c’est vrai d’un sujet qui peut être traité universellement mais en le situant en France, il a une dimension plus proche des lecteurs français. Évident me direz-vous, un livre qui se passe chez nous est forcément, plus proche de nous. Mais ici, le sujet dévoile une réelle facette de la société que l’on cherche parfois à gommer. Cette envie est d’ailleurs dénoncée dans un passage.

Je vais éviter de trop m’égarer sur le sujet, et me concentrer sur les personnages. Je suis assez mitigée. Je me suis attachée, c’est vrai. Mais il y a quelques fois où j’ai eu un peu de mal. Lou est une jeune fille très mature. J’ai beaucoup aimé son point de vue qui était à la fois rêveur et réaliste. Lou sait rêver les yeux ouverts et, en même temps, elle a des réflexions sur la société tellement juste. Cependant, le coté surdouée qui offre ce paradoxe entre enfant et adulte, m’a parfois un peu dérangée. Lou met sans cesses au point des théories, fait des expériences toujours plus farfelues. Au début, ça m’a amusée de voir qu’on pouvait réfléchir à tant de choses. Mais petit à petit, et après en avoir brièvement parlé avec quelques membres de Livraddict, j’en suis venue à la conclusion, qu’il était vrai, le personnage de Lou était légèrement stéréotypé, du moins de mon point de vue. Cela ne m’a pas beaucoup dérangée mais j’ai été forcée de le constater. Les personnages que j’ai préférés sont le papa de Lou et Lucas. La papa de Lou était très protecteur envers sa fille et assez ouvert. Chez Lucas, j’ai aimé son côté posé et très réaliste mêlé à un aspect plus rêveur.

L’histoire m’a touchée et j’ai apprécié les brèves analepses qui retraçait la vie de Lou ou de No. Ça permettait quelques pauses dans le roman qui était très prenant. J’ai eu du mal à le lâcher. J’ai aimé découvrir les liens qui se nouaient entre les différents personnages, les voir évoluer. La plume de l’auteur est très agréable à lire et proche du lecteur. En y réfléchissant, je m’aperçoit que je me suis bien plus attachée aux personnages qu’à l’histoire. Je n’ai pas aimé la fin. J’ai eu une impression d’inachevé. Encore pleins de questions dans la tête. Mais finalement, c’est tellement en accord avec les personnages que je ne peux pas en vouloir à l’auteure.

Un roman qui frôle les étoiles grâce à son sujet touchant et ses personnages attachants.
 
 
Cette chanson d’Edith Piaf, grâce à sa voix pleine d’émotion notamment, démontre, à mon avis, la dureté de la rue, surtout lors d’évènements censés être joyeux.

Quelques chiffres…
- 141 500 sans-domicile en France début 2012
- 2/5 sont des femmes
- 26 % sont âgés de 18 à 29 ans
- 1/4 ont un travail régulier ou un « petit boulot »
Source : Insee
 
Mon avis sur le film bientôt en ligne
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mercredi 15 avril 2015

Chronique • The Garden of Words - Makoto Shinkai

Titre : The Garden of Words
Auteur : Makoto Shinkai
Édition : KAZE
Collection : /
Sorti en : 2014
Prix : 14,90 €
Nombre de pages : 380
Genre : Romance, jeunesse
Traduit par : Philippe Luthi


"Le tonnerre gronda à nouveau, quelque part dans le lointain. Le dieu tonnant…"

Résumé:
Takao, un jeune lycéen qui rêve de devenir cordonnier, s’impose comme règle de vie de sécher les cours les matins de pluie et de s’installer dans un parc pour dessiner des chaussures. Un jour, il y rencontre une jeune femme, Yukino. Sans même se donner rendez-vous, ils se retrouvent toujours au même endroit, au même moment.
Hors du temps et des rouages de la société, les deux êtres se rapprochent et se dévoilent. Mais la saison des pluies court à sa fin et tous deux doivent reprendre leur chemin…

J’ai décidé d’ajouter un petit plus à mes chroniques : donner mon avis sur la couverture. J’ai trouvé l’idée sur le blog de Coccinelle et ça m’a interpellée. C’est vrai que c’est important la couverture après tout ! Un peu futile certes, mais après tout, on remarque souvent un livre à sa couverture, et celle-ci peut en dire long sur le contenu ! J’ai donc décidé de vous parler de l’objet livre, de la couverture mais aussi de la quatrième qui peut parfois être décorée ou encore des petites choses qu’on peut trouver à l’intérieur du livre. Cette « section » s’appellera désormais « Petits trésors » !

Petits trésors : La couverture est très jolie, les couleurs sont apaisantes et les rayons du soleil semblent réellement filtrer à travers le feuillage. Les fines gouttes de pluie ont l’air de petites paillettes d’eau, je trouve le rendu final très reposant, promettant une lecture douce et poétique. La quatrième est elle aussi travaillée avec les croquis de Takao en fond.

Le roman enchaine les points de vues. Pas 2 ou 3 personnages qui se relaient. Non 6 personnages ont la parole dans ce roman. L’auteur développe pour chacun d’eux un passé, une histoire qui rejoint les personnages principaux. Au début, j’avais peur que tous ces personnages s’emmêlent dans ma tête et que cela me dérange dans ma lecture. En vérité, j’ai eu quelques lenteurs mais dans l’ensemble, ça c’est plutôt bien passé : pas de confusion et des personnages bien développés. On pourrait croire que beaucoup développer ses personnages, en dehors des personnages principaux, est longuet, voire inintéressant. Pourtant, j’ai trouvé que ces histoires qui s’entremêlaient donner de la profondeur au roman, du réalisme aussi. En effet, ces développement mettent en avant que tout à un lien, mais qu’en même temps, tout ne se résume qu’à un filament de nuage.

Je me suis attachée à presque tous les personnages, bien que certains m’est parfois agacée. Pourtant, je pense que c’est difficile de faire aimer tant de personnages si différents. Malgré tout, j’ai quand même mon petit chouchou *rires*. Takao est pour moi le personnage le plus poétique du roman et je suis triste de ne pas avoir eu plus de chapitre avec son point de vue. Par contre, j’ai plusieurs fois eu envie de secouer Yukino. Et à dire vrai, je ne sais pas ce que je lui reproche réellement. Peut-être le fait que parfois, Takao me paraissait plus mature qu’elle…

Autre chose que j’ai eu envie de secouer, c’est l’amour qui, normalement, était à la base du roman. Mais avec tous les enchainements de points de vue, c’était difficile de mettre en avant la romance. L’auteur nous offre un roman très complet sur les relations humaines, le passage à l’âge adulte, les difficultés de la vie mais on en veut plus. Pour preuve : j’ai tourné la dernière page avec impatience pour savoir la suite et là… page blanche ! Je me suis sentie bien bête *rires* !

Un très beau roman, très poétique (le traducteur a fait un très beau travail), qui frôle la très bonne lecture mais qui m’a laissée sur ma faim en tournant la dernière page...
 

" J'ai trouvé que l'histoire avait du mal a avancer et que trop de temps était passé à faire le lien entre les personnages. L'histoire d'amour qui devait être au premier plan devient secondaire. J'ai trouvé ça dommage car on se retrouve avec une histoire scolaire assez simple et on passe à coté d'une histoire qui aurait pu être très poétique. Cependant, la forme est agréable, découvrir l'histoire d'un personnage à travers un autre est assez stimulant. "
Je suis tombée sur cette musique en recherchant une musique d'ambiance qui irait bien avec le livre. C'est un arrangement sonore qui lie un prélude de Chopin a des bruits d'orages, de forêt et d'oiseaux. J'ai trouvé que c'était très joli et en plus, il y a un superbe texte de Georges Sand à propos de Chopin dans la barre d'infos. Que demander de plus !

 
 
Pour plus d'info sur la petite loutre et voir d'autres dessins c'est ICI
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dimanche 12 avril 2015

Bulle • Lucika Lucika 8 - Yoshitoshi Abe

Titre : Lucika Lucika 8
Auteur : Yoshitoshi Abe
Édition :Ki-oon
Collection : Kids
Sorti en : 2014
Prix : 9,65 €
Nombre de pages : 132
Traduit par : Fédoua Lamodière (titre original: "Ryûshika Ryûshika")

Résumé :
Décidément, la vie d’une petite fille est toujours pleine de dangers : lorsque Lucika n’affronte pas de redoutables envahisseurs ou qu’elle ne se perd pas dans le métro, la voilà qui tombe nez à nez avec un mystérieux colis des plus louches ! Déposée devant la maison, la drôle de boîte laisse échapper une inquiétante fumée blanche… Et si elle était enchantée ?
L’aide de la voisine, nom de code : “Surimi”, ne sera pas de trop pour éclaircir ce mystère…


Ayant beaucoup de mal à finir mes romans en ce moment, je me suis accordée une petite pause avec un manga. J'ai donc sorti Lucika de ma bibliothèque pour profiter de sa légèreté et sa fraicheur.

Graphiquement parlant, j'aime beaucoup Lucika. La couverture de ce huitième tome me plait beaucoup. Très coloré, enfantine et rêveuse, elle renvoie bien l'image du manga. Et surprise si vous ne le savez pas (bon arrivé au tome 8, se serait surprenant *rires*) le manga est en couleurs ! Ce petit plus va très bien avec le fait que notre héroïne soit une petite fille haute en couleurs !

Si vous avez lu les premiers tomes, vous savez que Lucika est une petite fille débordant d'imagination, faisant vivre des aventures folles à tout ce qui l'entoure. Je l'aime beaucoup, l'auteur réussi à nous faire vivre à travers les yeux d'un enfant. Ces aventures sont toujours très différentes, sans liens entre elles. Cette absence de liens, d'histoire suivie, est rafraichissante, elle permet de s'évader complètement, de lire un chapitre ou le tome en entier.

Un avis assez court mais je suis tellement attachée à Lucika que j'ai du mal à la mettre en avant -quel paradoxe *rires*-. Cependant je recommande 100 fois cette série qui laisse des notes colorées dans le ciel.
 
 

lundi 6 avril 2015

Chronique • Laure dessine - Mia Jamhouri


Titre : Laure dessine
Auteur : Mia Jamhouri
Édition : Tamyras
Collection : /
Sorti en : 2010
Prix : 15 €
Nombre de pages : 171
Genre : Jeunesse, drame
Traduit par : /


"J'ai vu un nuage qui tirait à l'arc, comme un Indien."

Résumé:
Laure, 16 ans, gagne son argent de poche en faisant le portrait de personnes quelle rencontre dans les rues de Beyrouth. Dans son journal intime s'esquisse son propre portrait, celui dune adolescente décalée. Entre la drogue, son amour interdit, sa mère absente et la mort quelle côtoie de près avec une étrange désinvolture, Laure se noie et cherche à garder la tête hors de l'eau…

Toujours à la recherche de livres assez courts pour pouvoir les prendre dans mon sac, j'ai décidé de lire Laure dessine dont le titre et la couverture m'intriguaient depuis un moment.

Laure est une jeune fille très particulière. Un peu bizarre, décalée, différente, j'ai apprécié son personnage. Je l'ai trouvée attachante. Cependant, une barrière s'est peu à peu installée entre elle et moi. J'ai trouvé beaucoup de ses réactions particulières, voire extrêmes. Malgré son passé difficile, je ne pouvais pas excuser certains de ses faits, impossible pour moi de passer l'éponge. Nicolas et Carl sont les deux personnages que j'ai le plus apprécié. Tout deux pour leurs gentillesse, à leur manière.

La vie de Laure et ses mots se mêlent à des notes qui font le parallèle entre deux visions. J'ai trouvé l'histoire intéressante et bien coordonnée. Les actions s'enchainent de façon cohérente, fluide. Tout le livre est si bien ficelé qu'il m'est difficile d'en parler sans rien vous dévoiler. J'ai beaucoup apprécier cela, cette idée que la vie est un engrenage et qu'une action mène à une autre, puis à une autre… J'en ai tiré la leçon que les regrets ne servent qu'à coincer la machine.

J'avais beaucoup d'espoir en ce roman. Habituellement, j'apprécie énormément les personnages décalés et différents. Mais là, je me suis sentie à la fois proche et trop éloignée de Laure. J'avais envie de la comprendre mais je ne pouvais pas. J'ai été frustrée de ne pas trouver en Laure ce que j'y cherchais. A la fin de ma lecture, je ne savais pas si j'avais apprécié ou non. Maintenant je sais. J'ai apprécié l'histoire. J'ai aimé ce que j'ai pu en tirer. Mais Laure n'était pas faite pour moi.

Finalement, je suis contente de ma lecture et contente de l'avoir découverte. Un roman différent qui a bien des choses à dévoiler.
 
Une chanson sur l'adolescence qui va bien à Laure selon moi.