mercredi 27 avril 2016

Bulle • Les carnets de Cerise T4 - Joris Chamblain & Aurélie Neyret


 
Madame la dessinatrice, monsieur le scénariste,
J’ai trouvé ce tome différent des autres. En effet, même si une enquête reste l’intrigue principale, je trouve que vous vous êtes plus concentrés sur Cerise. Tout comme le dernier tome mettait en avant un fil rouge, chose que nous n’avions pas avant, ce tome-ci met en scène un changement et se concentre d’avantage sur les personnages. Après la réussite qu’a été pour moi la mise en place d’une intrigue plus principale au tome 3, je ne pouvais qu’apprécier cette suite et cette évolution de la série. De plus, j’aime voir évoluer les liens entre la mère et la fille. J’ai beaucoup aimé le manoir où se déroule ce tome. Son histoire, son cachet, ses secrets… Il m’a envouté. Les dessins ont beaucoup contribués à cette appréciation, ils permettaient de rendre compte du charme du manoir. Une autre chose que j’ai beaucoup appréciée, bien que je me sois attachée à la beauté graphique de ce tome, c’est le message apporté. La curiosité et les manigances de Cerise ont souvent été jugées mauvaises dans les tomes précédents et j’ai aimé que ce tome montre que les adultes sont tout aussi en proie à ces défauts.
Merci madame la dessinatrice et monsieur le scénariste, il me tarde d’en apprendre plus sur le passé de Cerise.

 
En quelques vagues...
 
Positif
- l'évolution du personnage de Cerise
- l'univers de manoir
Négatif
- le cliffhanger de fin (AAAAAAAAH)

dimanche 24 avril 2016

Bulles • Les carnets de Cerise T3 - Joris Chamblain & Aurélie Neyret


 


 







Madame la dessinatrice, monsieur le scénariste,
J’ai beaucoup apprécié ce tome-ci. J’ai trouvé que vous faisiez vraiment évoluer les aventures de Cerise. J’aime les histoires indépendantes et autonomes de chaque tome car cela permet d’avoir une nouvelle histoire à chaque fois. Ce format me plait et je le trouve cohérent avec le personnage de Cerise : elle va au bout d’une de ses enquêtes et vole vers une nouvelle. Cependant, les tomes semblaient vraiment détachés c’est pourquoi, je suis très satisfaite que vous ayez intégré un fil conducteur. De plus, ce choix permet de creuser un peu plus le personnage de Cerise et les liens avec son entourage. En  effet, Cerise était peu développée en comparaison des personnages qui étaient au centre du tome. L’histoire de ce tome m’a touchée, j’ai aimé le personnage central et son univers. Comme toujours, j’ai aimé l’implication de Cerise, sa curiosité et son émerveillement. J’ai trouvé les couleurs douces et agréable, en accord avec la saison hivernale.
Merci madame la dessinatrice et monsieur le scénariste. Vous avez fait un choix qui m’a beaucoup plu.






 
 

 


 
 

En quelques vagues...
 
Positif
- le secret de Sandra qui lie les personnages
- le fil conducteur
Négatif
- la couverture qui ne m'a pas inspirée

mercredi 20 avril 2016

Chronique • Nous les menteurs - E. Lockhart



Madame l’écrivaine,
Comment parler de votre livre sans trop en dire ? J’ai tout simplement été bouleversée, vous avez fait jaillir les larmes sans que je ne puisse les contrôler. Le renversement final est à couper le souffle. Je ne m’y attendais pas et pourtant votre intrigue est rudement menée. L’histoire m’a beaucoup plu, et ce dès le début, malgré votre style bien particulier que j’ai eu du mal à suivre quelque fois. Mais à votre écriture, j’y reviendrai plus tard. L’intrigue s’est prolongé jusqu’aux derniers chapitres, sans que jamais je n’effleure, ne serait-ce que du bout des doigts, le dénouement. Je me suis rapidement attachée à l’île et aux menteurs. Jimmy, Mirren, Gat et Cady sont tous les quatre des personnages hauts en couleurs. Ils sont à la fois si différents et si semblables. Ils se démarquent par rapport aux adultes en proie à la société de consommation. Ils observent, rêvent, idéalisent. Et malgré tout, ils ont conscience des problèmes que provoquent l’argent et l’envie. Ils vivent dans monde riche et illusoire mais ne sont pas les proies que l’argent convoite. Et pourtant…
Votre écriture m’a rapprochée de Cady. Les difficultés que j’ai parfois éprouvées à la comprendre, non pas dans le sens moral mais bien dans le sens littéraire, ne faisaient que me rapprocher d’elle. Plus d’une fois, je me suis faite surprendre par les métaphores employées. Plus d’une fois, j’ai voulu enfin comprendre et savoir. Ces incompréhensions me rendaient dans la même situation qu’elle, perdue dans des souvenirs qu’elle essayait de retrouver. J’essayais de trouver avec elle l’accident de l’été quinze. Et lorsque j’ai senti que la fin était proche, je n’ai pas pu lâcher votre livre avant que je sache enfin. Comme Cady, je me raccrochais à cette vérité que j’avais tant cherchée tout au long du roman.
Merci madame l’écrivaine, votre roman est époustouflant.
 
 
En quelques vagues...
 
Positif
- la fin inattendue
- les Menteurs
- l'écriture
Négatif

vendredi 15 avril 2016

Chronique • Mémoires d'une pirate - Celia Rees

 
 
Madame l'écrivaine,
J'avais très envie de lire une histoire de pirates, pleine d'aventures et de rebondissements. J'aime beaucoup les récits de femmes pirates, bien que j'aimerais en lire un du point de vue masculin un jour, car je les trouve riches en péripéties. En effet, leur posture au sein de tous ces hommes, leur obligation de se travestir, et leur réaction face à la violence des pirates m'intéresse toujours. Au début de ma lecture, je me suis posée quelques questions en voyant qu'à la moitié du livre, l'aventure et les pirates n'étaient toujours pas au rendez-vous. Lorsqu'ils sont finalement fait leur apparition, j'ai alors été plongée dans leurs périples fou de la mer des Caraïbes jusqu'aux côtes africaines. Je ne peux pas dire que la première partie m'ait ennuyée car j'ai beaucoup aimé suivre sa vie en Angleterre puis en Jamaïque. La situation et la présentation m'ont parue longues mais elles n'en étaient pas moins inintéressantes. Toutefois, j'étais très contente lorsque Nancy a pris la mer. Que d'aventures ! Je ne me suis pas spécialement attachée aux personnages, qui étaient pourtant bien développé pour une histoire essentiellement basée sur l'aventure, mais ce n'était pas dérangeant. J'ai apprécié la petite romance qui plane tout au long de l'intrigue, elle n'était pas envahissante et ajoutait juste un peu d'amour à cette histoire très mouvementée. Elle agissait comme un petit fil rouge tout au long de l'intrigue. Autre fil rouge, l'intrigue du Brésilien. Très présente au début, j'ai eu peur qu'elle soit oubliée au fur et à mesure des aventures bien qu'elle réapparaisse comme écho. Finalement, j'ai été satisfaite.
Un dernier mot sur votre écriture : je l'ai trouvé simple et parfois très crue. Certaines scènes étaient vraiment peu ragoutantes et j'ai vraiment été dérangée par certains détails. Le style était très réaliste *rires*.
Merci madame l'écrivaine, je me suis sentie pirate.
 

dimanche 10 avril 2016

Chronique • Simple - Marie-Aude Murail



Madame l'écrivaine,
J'ai été attirée par Simple juste après ma lecture de Oh boy ! et je les ai presque enchainés, ce qui a suscité divers liens entre vos deux livres dans mon esprit. Cependant, je n'ai jamais été tentée de les comparer. Ce sont deux textes totalement différents même s'ils ont tous deux un thème fort. J'ai beaucoup aimé suivre la vie bien mouvementée de Simple. J'ai trouvé ses petits monologues intérieurs et ses discussions avec Pinpin touchant et m'ont fait sourire. Simple est attachant. A la lecture, le paradoxe entre ses trois et vingt-deux ans ne s'est pas vraiment ressenti. Parfois, la maladie de Simple fusait comme un éclair dans mon esprit avant de s'envoler pour laisser la place à un enfant curieux, débordant d'énergie et plein d'amour. Rien que pour ça merci. Le sujet pourtant fort ne pousse pas au larmoyant, mais porte étonnamment à sourire grâce à la fraicheur des personnages. J'ai beaucoup apprécié Simple bien sûr, qui porte tout le récit, mais aussi Enzo qui a joliment évolué. Je le pensais beaucoup plus individualiste mais son cœur s'ouvre peu à peu au contact de Simple. Je me suis aussi surprise à m'attacher à M. Villedieu que je croyais très froid. Finalement, je me suis très vite rendue compte que les personnages s'adoucissaient au contact de Simple, qu'ils devenaient très vite plus compréhensifs, doux et qu'ils prenaient le temps de vivre et de profiter. Bien sûr, il y a eu quelques exceptions à ce changement, et j'ai trouvé que cela révélait la peur que peut engendrer l'inconnu parfois. J'ai aussi remarqué la légère absence de Kléber. En effet, la difficulté delà maladie reste tout de même présente, par l'abandon du père, la fatigue de Kléber et les difficultés que peuvent rencontrer les personnages.
Merci madame l'écrivaine, de donner tant d'espoir sans omettre la vérité.