samedi 26 décembre 2015

Bulle • Les carnets de Cerise T2 - Joris Chamblain et Aurélie Neyret

 
Madame la dessinatrice, monsieur le scénariste,
J'étais très heureuse de retrouver Cerise et ses aventures insolites. Comme je l'au déjà précisé, j'aime beaucoup les dessins et les couleurs de votre bande-dessinée. Je trouve que les dessins dégagent une espèce d'authenticité, et une certaine nostalgie semble se dégager des traits et des couleurs. Dans ce tome, Cerise perd un peu de son côté enfantin. La coupure est marquée par la fin du primaire et l'aventure que promet le collège. Elle est moins sage et multiplie les bêtises. Pourtant, elle reste attachante. Bien sûr, on a envie de la gronder gentiment, de lui expliquer ses erreurs mais Madame Desjardins le fait à merveille. Elle est un personnage clef dans l'éducation de Cerise, lui permettant à la fois de vivre ses rêves et de la remettre dans le droit chemin. Autant que le précédent tome, celui-ci m'a beaucoup touchée. J'ai été attendrie par l'histoire et le personnage d'Élisabeth. Le décor de la bibliothèque m'a beaucoup plu. Malgré toutes ses manigances, j'ai aimé les tentatives de Cerise pour parvenir à ses fins car elles étaient estompées par les remarques et les morales de Madame Desjardins. Je pense que le petit univers qui s'est tissé autour de Cerise est très intéressant et encore bien exploitable. Il me tarde de lire la suite.
Merci madame la dessinatrice et monsieur le scénariste. Voir évoluer des personnages aussi attachant dans les couleurs aussi belles est très agréable.
 
 

mercredi 23 décembre 2015

En pellicule • Star Wars VII - J. J. Abrams



Monsieur le réalisateur,
C'est avec un avis très mitigé que je me suis rendue au cinéma voir votre film. J'avais peur de trop attendre d'un film qui m'avait marquée lors de mon enfance. Parce que oui, Star Wars a marqué plusieurs générations et c'est ce qui augmente la difficulté de recréer autour de lui un engouement si sensationnel. Alors oui, j'avais peur que vous gâchiez un peu tous les souvenirs que j'avais de Luke Skywalker, Dark Vador et maître Yoda. Cependant, j'avais très envie de voir moi aussi. Voir ce que vous, vous aviez gardé de cette saga et ce que vous aviez décidé d'en faire. Je dois dire que rester sur ses a priori n'est pas bon. J'ai bien fait d'écouter la petite voix curieuse qui m'a poussée à voir Star Wars VII. Simplement découvrir le défilement les lettres jaunes si connues en trois dimensions était déjà magique. Parce que cela voulait dire simplement que tout recommençait. J'ai trouvé le travail de la 3D très réussi. Je ne voulais pas voir le film en 3D parce que cela me donne mal à la tête. Je peux vous dire que je ne regrette pas d'avoir eu mal à la tête ce soir-là. Cela en valait tout simplement la peine. Voir les vaisseaux me passer à côté en m'effleurant presque les oreilles était une expérience vraiment intéressante. Vous avez réussi à me plonger dans le film. L'action est très prenante dès le début et les plans sont choisis pour vous donner l'impression de faire partie du décor. Les décors et costumes sont d'ailleurs magnifiques et reprennent bien l'esthétique de l'univers de Georges Lucas. Je suis peut-être un peu triste de ne pas retrouver les jolis macarons de Leïa qui arbore une coiffure plus sage. Ce changement est toutefois en accord avec l'avancé des personnages qui ont pris de l'âge.
J'ai d'ailleurs été heureuse de retrouver tous les personnages forts. Je trouve que les reprendre et poser sur des bases solides une nouvelle quête est bien plus judicieux que de ne faire reposer l'histoire que sur un univers déjà établi. Certains déplorent la tournure cyclique que prennent les événements. Certes, je l'ai notée. Mais je ne pense pas qu'elle soit à blâmer. En effet, cette forme nous permet de nous y retrouver et la nouveauté repose essentiellement sur les nouveaux acteurs et ce qu'ils ont à apporter. De plus, cela permet une amorce aux prochains épisodes. Il ne faut pas oublier que l'action se passe trente ans plus tard, il faut donc réenclencher des mécanismes essentiels. Les acteurs nouveaux acteurs principaux m'ont globalement convaincue. J'ai trouvé Rey et Finn parfait dans leur rôle. Je me suis rapidement attachée à Finn à cause de son côté un peu maladroit et le caractère fort de Rey m'a séduite au fur et à mesure que j'en apprenais plus sur elle. Vous avez réussi à retravailler le coté attachant des robots avec BB-8. J'ai un avis plus mitigé sur Kylo Ren. Je n'ai pas trouvé qu'il avait la carrure d'un grand méchant. Je l'ai même trouvé presque attachant. J'ai bien dit presque. Vous savez. Cependant, en y réfléchissant un peu, je me dis que cette hésitation qu'il dégage peut rester cohérente. Son histoire peut expliquer ses faiblesses et j'attends de voir l'évolution de ce personnage avec impatience.
Merci monsieur le réalisateur. Vous n'avez pas brisé mes rêves d'enfant. Vous les avez renforcés.


mardi 22 décembre 2015

Chronique • Ma mère, le crabe et moi - Anne Percin

 
 
Madame l'écrivaine,
J'ai été intéressée par votre livre tout d'abord parce que je trouve que les auteurs de la collection DoAdo écrivent très vrai. J'entends par là que se sont des auteurs qui choisissent des sujets forts, et qui arrivent, en quelques mots, sans fioritures, à vous toucher en plein cœur. Je mentirais si je disais que Ma mère, le crabe et moi n'avait pas réussi à me faire ressentir cela. J'ai été touché par Tania et sa mère qui, ensemble, se battent contre le cancer. Tania a déjà une forte personnalité pour son âge. Le fait qu'elle prenne sa mère par la main et qu'elle la pousse à se battre est très touchant. Et le fait qu'elle aussi se batte, qu'elle se surpasse et pousse ses limites là où elle ne pensait pas pouvoir les mener l'est encore plus. A sa manière, Tania combat le cancer aussi. Cette lutte parallèle, celle de la mère face à une maladie physique et celle de la fille face à la psychologie de la maladie, est réellement mis en avant par la relation des personnages. Cependant, l'amour que se porte la mère et la fille est pudique : pas de grandes effusions ou de tendresse exagérée. Mais de réels sentiments. Cette pudeur rend l'amour vrai, elle retranscrit les sentiments difficiles de vraies personnes. C'est ce que j'ai apprécié. La vérité est partout en Tania et sa mère. Votre roman met en scène bien d'autres personnages mais l'intituler Ma mère, le crabe et moi est très révélateur. En ressortant de ma lecture, je ne garde en tête que l'amour complexe qui lie les deux femmes face au crabe.
Je dois vous avouer que les aventures mise en place autour de Tania ne m'ont pas intéressée. La vie de Tania au collège était peut-être trop loin de moi. Ou peut-être trop près pour que j'en reconnaisse l'intérêt. Mais ce que je sais c'est que votre livre est très touchant, simple mais pur. Votre écriture fait ressentir la voix de la jeune fille et lui créé une authenticité. J'aurais aimé plus, mais je ne peux pas vous en vouloir. J'en veux toujours plus. Les romans DoAdo sont bien trop courts mais c'est ce qui fait leur charme.
Merci madame l'écrivaine. Même si tout le roman ne m'a pas transporté, Tania et sa mère m'ont donné un grand bol d'espoir et d'amour.
 

dimanche 20 décembre 2015

Chronique • Qui es-tu Alaska ? - John Green

 
Monsieur l'écrivain,
Pendant longtemps, j'ai laissé de côté ce roman, répétant que ce n'était sûrement pas votre meilleur. En effet, celui-ci avait fait l'objet d'une première lecture de ma part, une lecture qui n'avait pas abouti. Mais très sincèrement, aujourd'hui, je n'ai plus aucune idée du pourquoi du comment je n'avais pas accroché. Je ne sais plus. Du tout. Il y a certainement le fait que cette première lecture date. Mais je pense vraiment que c'est parce que ce livre est d'une beauté incroyable. Encore une fois, vous réussissez avec brio à nous embarquer et nous toucher au plus profond de nous même. Vos personnages paraissent si vrais. On a presque l'impression qu'il suffirait de tendre la main pour les toucher au travers du papier. Mais ceux que je préfère sont sans nul doute vos personnages masculins. Au même titre que Quentin m'avait touché dans La face cachée de Margo, j'ai adoré Miles. Son innocence face à tout ce qu'il découvre à Culver Creek, sa soif de nouveauté, sa gentillesse m'ont totalement séduite. Il était touchant. Alaska, en plus se son prénom tellement empreint de voyage et de grands espaces, m'a beaucoup intéressée de part son mystère. Ce personnage si ouvert, si intrépide, si "grande gueule", était tellement étrange et mystérieux. Vous savez faire planer le suspens autour de vos personnages mais aussi autour de votre intrigue. Monsieur l'écrivain sachez que mettre "*** de jours avant" est très perturbant pour le lecteur et qu'il pousse les pauvres êtres faibles tel que moi à voir ce qu'il se passe après, conduisant irrémédiablement à un spoiler conséquent. Mais je suis sûre que vous savez déjà tout cela et c'est ce qui fait votre génie. Vous savez manier les mots de telle sorte que le lecteur se retrouve prisonnier du livre et ne puisse plus le lâcher. Je dois vous dire que cela à très bien marché avec moi. Une fois attachée à cet univers je ne voulais plus en sortir.
J'ai aimé votre histoire parce qu'elle avait tous les ingrédients pour me plaire. J'adore quand les personnages enquêtent et cherchent des indices sur un fait mystérieux. Vous l'avez fait. J'aime tellement être embarquée dans cette recherche difficile et espérer trouvera avant les héros. Malheureusement, je n'y arrive jamais. Mais finalement, c'est plutôt heureusement. Parce que cela démontre à quel point vous êtes fort pour nous cacher quelque chose qui semble finalement tellement évident. C'est peut être cette évidence qui, une fois le livre fermé, nous laisse songeur face à la fin. C'était finalement si simple. Et pendant tant de pages, nous avons cherché si compliqué. Je vous avoue que cette situation est frustrante. Cependant, je pense que si elle est bien menée, elle reste indispensable. Elle nous permet vraiment de nous identifier aux personnages. Ça y est, nous ressentons ce qu'il ressent.
Monsieur l'écrivain, merci. Votre livre est touchant, pleins de beaux personnages en quête d'un Grand Peut-être.

 

mardi 15 décembre 2015

Nouveau système de notation

Étant donné que j'ai refait le design du blog, très estival pour une période de Noël, je vous l'accorde, j'ai mis en place un nouveau système de notation. C'est un petit changement que je voulais effectuer depuis un moment déjà afin d'être moins cantonné à "bien"/"mauvais" pour forcer un peu *rires*. Le nouveau design me semblait une bonne raison d'effectuer ce changement. Si j'en parle autant, c'est parce que j'ai voulu cette nouvelle notation plus particulière pour qu'elle soit totalement en accord avec le style du blog. Je vais donc l'expliciter un peu afin qu'elle soit totalement compréhensible et qu'il n'y est pas de mal entendu. Cet article sera par la suite accessible grâce à un lien dans la barre de droite.
 
Notes pour les chroniques littéraires 
 
Coup de cœur. (note de 20/20)
 
Un livre a deux doigts du coup de cœur. (note de 19/20)
 
Une lecture particulière. (notes comprises entre 18 et 16)
 
Une belle lecture, agréable. (notes comprises entre 15 et 14)
 
 
Bon livre mais qui reste simple. (notes comprises entre 13 et 11)
 
Un livre qui me laisse mitigée, un peu entre deux avis. (notes comprises entre 13 et 11) 
 
Une lecture quelque peu décevante. (notes comprises entre 10 et 8)
 
Une grosse déception. (notes en-dessous de 8)
 
Notes pour les chroniques cinématographiques
 
5/5
 
4/5
 
3/5
 
2/5
 
1/5
 
0/5
 
Entre le vin chaud et les marrons glacés,
Fixez l'horizon *^.^*

lundi 7 décembre 2015

Jolies images • Pinterest #1 ou la magie de Noël

Juste pour partager quelques belles images que j'ai trouvé en train de briller sur Pinterest. Les images appartiennent à leurs détenteurs respectifs. Les titres donnés ne sont pas ceux de leurs auteurs.
 
Petit sapin de bois illuminé - lien
 
Bocaux à sapin, boules à neige - lien
 
Maison aux épices - lien  
 

Fenêtre givrée, petits papiers - lien
 

Les glands dorés - lien
 

Mignons petits biscuits - lien
 
De rouge et de vert vêtue - lien
 
Bonshommes de neige sucrée - lien
 
 

Maison illuminée - lien
 
Bonne nuit, rêvez de lumières, de sucre et de neige,
Et surtout, fixez l'horizon *^.^*

samedi 5 décembre 2015

Grain de sable • Toujours fixer l'horizon

Bon. L'activité du blog s'est vue quelque peu amoindrie ces derniers temps. Voire, autant se le dire, quasiment inexistante. Il se trouve que mon entrée à la fac m'a demandée un temps d'adaptation considérable (et je ne suis pas sûre de mettre totalement adaptée *rires*). J'ai très vite enchainé les projets, les dossiers, les lectures nécessaires, les pauses déjeuners passées à la bibliothèque, les devoirs à rendre... Très exigeante envers moi-même, j'ai trop poussé la pression. La lecture était toujours présente dans mon quotidien, à une échelle beaucoup moins importante cependant. J'ai essayé de maintenir le blog hors de l'eau mais quand la voile est déchirée, cela ne sert à rien de s'obstiner. Il faut prendre le temps qu'il faut pour la réparer, la recoudre, la remettre en place. A présent que la fin du semestre approche, je me sens plus sereine, malgré les partiels qui approchent. J'ai enfin rendu mon plus gros dossier (je peux vous dire que je suis calée sur le mythe d'Orphée !).
 
Ecrire une chronique prend du temps. En vérité, l'écrire n'est pas ce qui a de plus long. Mais toutes les recherches que je mène en amont,  les recherches musicales à mettre en lien avec les livres, les approfondissements que j'effectue pour ma culture personnelle et que je mets en "bonus" à la fin mes chroniques pour tous ceux qui pourrait s'y intéresser comme je m'y intéresse, prennent beaucoup de temps. J'avais de quoi chroniquer mais je n'en avais pas l'envie. Pendant longtemps, je me suis empêchée de lire parce que j'avais trop de retard sur mes chroniques. J'avais l'impression que mes lectures ne servaient à rien. Que si je ne lisais pas pour chroniquer par la suite, ce n'étais pas bénéfique. Puis j'ai finis par me rendre compte que si je lisais c'était avant tout pour moi. Je lis parce que j'aime ça, parce que lire fait partie de moi. Mon sentiment était ridicule. J'ai mis du temps à m'en rendre compte, mais j'ai finis par réaliser.

Aujourd'hui, j'ai décidé de ne plus me limiter. Si j'avais choisi le nom de "Sur un air de bohème", c'était pour pouvoir avoir un large horizon de possibilités. Ne pas me cantonner seulement à la lecture. Si bien sûr, le blog reste à dominante littéraire parce que les livres seront toujours au cœur de quelque chose en moi, je pense développer de nouvelles choses. Faire vivre le blog selon mon humeur. Mais toujours faire voyager. J'ai beaucoup à faire. Il manque mon avis sur les deux derniers épisodes des 100. J'ai lu un autre roman de John Green. Un de Gayle Forman. Plusieurs mangas. Des bandes-dessinées. Les choses viendront lorsqu'il sera temps. Aujourd'hui j'ai décidé de remettre la voile. J'ai dépoussiéré le pont, sorti les cartes. Sur un air de bohème part en voyage.

Je repars en mer et je verrai où cela me mène.

En attendant tout cela,
Promenez-vous dans les allées des marchés de Noël, trouvez de jolis cadeaux et surtout, fixez l'horizon.

dimanche 1 novembre 2015

Chronique • La loi du plus beau - Christophe Lambert

Titre : La loi du plus beau
Auteur : Christophe Lambert
Édition : Mango
Collection : Autres mondes
Sorti en : 2004
Prix : 9,95 €
Nombre de pages : 175
Genre : Jeunesse, science-fiction, dystopie
Traduit par : /

Chanson : La vie est belle - MC Solaar



"On peut être charmant et moche !"

Résumé : Au fil des années, la "dictature de la beauté" s'est imposée dans notre société qui privilégie l'apparence à outrance. En 2031, les citoyens sont classés sur une échelle allant de la catégorie 1 (très très moche) à la catégorie 5 (super canon).
Dynamique et munie de diplômes, Karol, 22 ans, déboule pleine d'espoir dans la vie active. Mais elle n'est que catégorie 3 et les portes se ferment devant elle. Écœurée par tant de discriminations, elle rejoint Héphaïstos, un groupe de militants bien décidés à n pas plier devant cette loi du plus beau.
La première mission de la jeune femme consiste à taguer des affiches publicitaires sur une ligne du super-métro aérien. Mais, entrainés par le beau Luther, certains militants sont partisans de l'action terroriste. Epaulée par son ami Momo, Karol va-t-elle parvenir à convaincre le groupe d'éviter cette dérive ?
 
Petits trésors : Je n'ai pas beaucoup aimé la couverture, je lui trouve un coté rétro mal travaillé. Le personnage de Luther, je suppose, en équilibre semble s'être transformé en loup-garou, et les cercles autour du titre brouillent l'image. Seul point positif, le titre bien décroché.

Le titre accrocheur et le résumé intrigant m'ont donné envie d'en savoir plus sur cette dictature de la beauté. Karol est une jeune femme à la recherche d'un emploi pour subvenir aux besoins de Zoltan, son petit garçon. Qualifiée, elle souhaite trouver un poste dans le tourisme, cependant classée catégorie 3, elle ne peut aspirer à une telle place. C'est lorsqu'elle rencontre Momo, faisant partie d'un groupe contre l'échelle d'Apollon, qu'elle décide elle aussi de militer contre cette loi injuste. L'histoire me donnait envie, la dystopie révélant notre société parfois déjà trop axée sur l'apparence. L'idée de percer le vice au grand jour m'a intéressée, dévoilant la manière dont les personnes pourraient s'accommoder de cette injustice. L'action est très présente, le groupe Héphaïstos étant très actif, et surtout hors la loi ce qui nous plonge dans des poursuites haletantes avec les forces de l'ordre. Dans ce roman assez court, pas le temps de s'ennuyer. J'ai aimé découvrir les dérives du mouvement, autant celles de la dictature de la beauté que celle du groupe anti-Apollo, et les astuces de Karol pour déjouer certains plans. Cependant, j'ai trouvé que la fin s'enchainait trop rapidement, sans indices, le dénouement étant un peu sorti de nulle part pour sauver notre héroïne.

De plus, j'ai eu énormément de mal à m'attacher à l'univers et aux personnages. Très peu décrit tout deux, je ne me suis pas sentie proche de Karol et cela m'a peiné dans ma lecture. J'ai eu beaucoup de difficultés à m'imaginer à sa place, je ne l'ai pas toujours comprise et ses réactions m'ont parfois parue bizarres et contradictoires. Le seul personnage qui ait eu mon affection est Momo. C'est un personnage très gentil, protecteur, prêt à beaucoup plus de choses qu'il ne le laisse paraître. Sa maturité et son courage ont réussi à me convaincre. Même les personnages censés être méchants m'ont paru simplement fous et peu développés.  Je pense que la longueur du roman y est pour beaucoup, ne permettant pas de beaucoup décrire lieux et personnages. L'auteur a préféré se concentrer sur l'intrigue et c'est tout à son honneur puisque le roman vise un tout public plus accès sur la jeunesse je pense, même si les propos tenus sont destinés à un public plutôt mature.
 
Malgré quelques petites déceptions, cette lecture très courte m'a séduite par l'originalité de son sujet et sa dénonciation dissimulée d'une société très axée sur le physique.
 
Hormis le fait que mettre une chanson de MC Solaar était un pur plaisir pour moi, la chanson révèle certaines dérives d'une société contrôlant les gens, créant de véritables machines à tuer, les éliminant lorsqu'elles deviennent trop dangereuses.
 
J'ai trouvé une interview assez courte de la mannequin Natalia Vodianova donnant son avis sur l'importance de la beauté dans ce milieu. Son avis en tant que mannequin et créatrice est intéressant de mon point de vue, révélant la dictature de la beauté, présente dans notre société.
Interview de Natalia Vodianova sur le plateau d'Un soir à la Tour Eiffel : partie 1 ; partie 2.

vendredi 30 octobre 2015

Bulle • Bride stories T1 - Kaoru Mori

Titre : Bride stories T1
Scénariste : Kaoru Mori
Dessinateur : Kaoru Mori
Coloriste : Kaoru Mori
Édition : Ki-oon
Collection : /
Sorti en : 2009
Prix : 7,65 €
Nombre de pages : 186
Genre : Manga
Traduit par : Yohan Leclerc

Résumé :
"La vie d’Amir, 20 ans, est bouleversée le jour où elle est envoyée dans le clan voisin pour y être mariée. Elle y rencontre Karluk, son futur époux… un garçon de huit ans son cadet ! Autre village, autres mœurs… La jeune fille, chasseuse accomplie, découvre une existence différente, entre l’aïeule acariâtre, une ribambelle d’enfants et Smith, l’explorateur anglais venu étudier leurs traditions.
Mais avant même que le jeune couple ait eu le temps de se faire à sa nouvelle vie, le couperet tombe : pour conclure une alliance plus avantageuse avec un puissant voisin, le clan d’Amir décide de récupérer la jeune femme coûte que coûte…"


Conseillée par la bibliothécaire, j'ai ouvert Bride Stories sans trop savoir à quoi m'attendre, sans avoir lu la 4ème de couverture pour garder la surprise, sachant juste qu'il s'agissait de l'histoire d'une jeune femme, Amir, mariée à un très jeune garçon, Karluk. Je me suis rapidement attachée aux personnages. J'ai trouvé Amir vraiment adorable, cherchant à s'intégrer dans cette nouvelle famille, mais aussi incroyable, par ses talents de chasseuse. Elle est d'ailleurs beaucoup admirée dans son nouveau milieu, et c'est compréhensible. Karluk est quand à lui un petit garçon timide, devant endosser le rôle de mari, mais j'ai remarqué qu'il avait l'air d'apprendre assez vite. Au début de ma lecture, j'avais peur qu'un écart d'âge aussi important avec un personnage si jeune me dérange, mais je m'y suis vite habituée, l'innocence d'Amir y jouant pour beaucoup. J'ai beaucoup aimé trois autres personnages, Smith l'explorateur anglais un peu maladroit, Rostem, le dernier cousin de Karluk vraiment trop mignon et Balkish, la grand-mère au fort caractère.

Les dessins sont bien travaillés, les personnages dynamiques et expressifs. Mais la beauté du trait est surtout mise en avant par de très beaux décors, les détails minutieux se révélant sur les costumes et l'ébénisterie notamment. Cependant, le tout reste harmonieux : le lecteur arrive à se retrouver entre les fines broderies et les paysages aux horizons lointains reposant les yeux. En plus d'avoir de très beaux personnages, une histoire sympathique et des graphismes travaillés, le manga dépeint les coutumes de l'Asie centrale au XIXème siècle. C'est un point que j'ai beaucoup apprécié, permettant de découvrir de nouvelles coutumes autant par le choc de culture des deux villages que par l'étude de Smith.

Un très bon début qui promet une suite intéressante.

jeudi 29 octobre 2015

Bulle • Les carnets de Cerise T1 - Joris Chamblain et Aurélie Neyret

Titre : Les carnets de Cerise - Le zoo pétrifié
Scénariste : Joris Chamblain 
Dessinateur : Aurélie Neyret
Coloriste : Aurélie Neyret
Édition : Soleil
Collection : Métamorphose
Sorti en : 2012
Prix : 15,95 €
Nombre de pages : 76
Genre : Bande-dessinée, jeunesse 
Traduit par : /

Résumé :
"Il était une fois... Quand j'étais petite, je me suis fait la promesse que si un jour, j'avais un journal intime, il commencerait comme ça.
Il était une fois... ben moi, Cerise !
J'ai dix ans et demi et mon rêve, c'est de devenir romancière. Mon truc à moi pour raconter des histoires, c'est d'observer les gens, imaginer leur vie, leurs secrets.
On a tous un secret enfoui que l'on ne dit pas, qui fait de nous ce que nous sommes...
En ce moment, avec les copines, on observe quelqu'un de vraiment mystérieux..."
 
Après en avoir entendu tellement de bien, je ne pouvais que m plonger à mon tour dans Les carnets de Cerise. Une couverture magnifique, des dessins charmeurs, une petite fille espiègle, il est vrai que le tout est très prometteur.
 
Les dessins sont très jolis, doux avec des couleurs appropriées, je déplore un peu les visages figés des personnages. Je trouve cependant que le personnage de Michel Langer était plutôt réussi avec des yeux expressifs. Également, je souligne le travail de la dessinatrice sur les peintures animales que j'ai trouvées sublimes. L'idée en elle-même du zoo pétrifié m'a totalement séduite. J'ai aimé l'aspect des cases, un peu floues sur les bords, ajoutant de la douceur. J'ai aussi adhéré au carnet tenu par Cerise, à ses petits dessins glissés ça et là, ses trouvailles épinglées, les photos disséminées... L'objet livre est vraiment beau, bien pensé, en accord avec les aspirations d'une fillette de 10 ans.
 
J'ai beaucoup apprécié le personnage de Cerise, curieuse et intrépide. J'ai aimé sa manie d'imaginer la vie des gens qu'elle croise, peut-être parce que moi aussi, j'aime me raconter la vie des passants, son caractère de chipie, sa sensibilité, aussi, face à la tristesse de Michel.
 
Une très belle découverte, de jolis personnages révélés par de beaux dessins, une réussite !
 

mercredi 16 septembre 2015

Suivi • The 100

Le suivi des 100 revient !

Échanger autour d'une série épisodes après épisodes, ça vous dit ?
 
/!\ Ce suivi est destiné aux personnes suivant, comme moi, The 100 sur Syfy le mardi soir, ou ayant déjà vu la série. Je tiens à prévenir que j'ai décidé de dévoiler beaucoup de chaque épisodes afin de pouvoir développer correctement mon avis sur chacun des épisodes. Je m'excuse auprès de ceux qui auraient aimé découvrir la série, mais si vous comptez la regarder, il vaut mieux que vous regardiez les épisodes avant !
 •
Les avis sur les épisodes seront publiés du plus ancien au plus récent pour permettre aux personnes n'ayant pas encore vu le dernier épisode de pouvoir tout de même lire les avis sur les épisodes déjà vu. /!\
 
 
Je vous propose de suivre mon avis épisodes après épisodes de la série The 100. Vous pouvez retrouver ce suivi en cliquant ICI ou directement sur l'onglet prévu à cet effet, en dessous des petits poissons. Je serais ravie de connaître votre avis sur les différents épisodes que j'ai déjà pu traiter.
Attention, comme il est stipulé plus haut, mes avis comportent de nombreux spoilers.

jeudi 10 septembre 2015

Chronique • Le monde de Charlie - Stephen Chbosky

Titre : Le monde de Charlie
Auteur : Stephen Chbosky
Édition : Sarbacane
Collection : Exprim'
Sorti en : 2012 (2008 pour l'édition précédente)
Prix : 13,50 €
Nombre de pages : 252
Genre : Jeunesse, contemporain 
Traduit par : Blandine Longre (titre original : "The Perks of being a Wallflower")

Chanson : Asleep - The Smiths



"Charlie, on accepte l'amour qu'on croit mériter."

Résumé : Au lycée où il vient d'entrer, on trouve Charlie bizarre. Trop sensible, pas "raccord". Pour son prof de Lettres, c'est un prodige ; pour les autres, juste un freak. En attendant, il reste en marge - jusqu'au jour où deux étudiants, Patrick et la jolie Sam, le prennent sous leur aile. La musique, les filles, la fête : c'est tout un monde que Charlie découvre...
 
Petits trésors : Une couleur que j'ai trouvé originale, accrochant le regard, relevée par la présence des acteurs. On note le précédent titre "Pas raccord" que je préférais, plus original mais après tout, Le monde de Charlie est très révélateur du roman lui aussi. 
 
Charlie m'a beaucoup touchée. Jeune adolescent des années 90, il mène une vie assez simple au sein de sa famille. Cependant, Charlie a une singularité folle. Une sensibilité hors du commun. Et j'ai aimé découvrir sa personnalité. A intervalles plus ou moins réguliers, Charlie écrit. Il écrit des lettres à un inconnu et signe toujours "Ton ami Charlie". Si bien qu'à la fin du roman, Charlie était devenu mon ami. J'ai trouvé que le choix d'un roman épistolaire à sens unique était judicieux. On suit Charlie pas à pas dans son quotidien avec ses mots, ses émotions et l'authenticité du personnage est renforcée. De plus, le lien qui nous unit avec Charlie est plus fort. J'ai eu l'impression qu'il s'adressait directement à moi, un peu comme si j'endossais le rôle de journal intime. Au début, j'ai eu peur du ton très enfantin. Puis, j'ai appris à comprendre Charlie et je m'y suis faite. Ce style prêtait énormément à sourire, Charlie trouvant légitime et utile de préciser toutes sortes de choses que nous pouvons juger sans importance. Cependant, ce côté enfantin m'a quelque peu dérangé. Lorsque je n'y réfléchissais pas, j'appréciais ce ton. Mais en creusant un peu, je me disais que Charlie avait une maturité étonnante. Oui, mais pour un enfant de 7 ou 8 ans. Or, Charlie a 15 ans. J'avais du mal à comprendre, je le trouvais mature et trop enfantin à la fois. Et finalement, c'est peut être cette complexité qui m'a captivée.
 
J'ai jugé l'adolescence dépeinte un peu stéréotypée. J'ai eu l'impression que l'entrée au lycée rimait directement avec soirées folles, alcool et substances illicites. Cependant, j'ai un avis assez mitigé sur ces faits. Il est vrai que le lycée offre de nouvelles perspectives, ouvre le champ des possibles et un jeune aussi fragile que Charlie peut facilement tomber dans certains démons que l'adolescence favorise. Par conséquent, je n'ai pas réellement su quoi en penser. Je ne l'ai pas trouvé révélateur, j'ai seulement été interpelée. Malgré tout, je pense très fortement que Charlie est très bien tombé. Certes, ses amis n'ont pas toujours les fréquentations qu'il faut, mais je les ai trouvé très attachants -notamment Patrick que j'ai beaucoup apprécié- très ouverts et attentifs. En bref, j'ai beaucoup apprécié les personnages de ce roman et même l'histoire générale. Et lors du point final je me suis sentie retournée. Je ne me serais jamais attendue à ça.
 
Charlie m'a touchée. J'ai aimé le contexte des années 90 et suivre le quotidien de ce personnage si singulier et attachant.
 
J'ai choisi la chanson préférée de Charlie.
"La chanson Asleep a été écrite pour un ami du groupe atteint du SIDA. La chanson parle de la solitude qui accompagne les derniers instants d'une personne mourante, et de son désir de mourir pour aller dans un monde meilleur. « Chante-moi une berceuse, chante-moi une berceuse et ensuite laisse-moi seul, n'essaie pas de me réveiller demain matin car je serai parti. Ne sois pas triste pour moi car je veux que tu saches, que du fond de mon cœur... je serai si heureux de m'en aller »" Wikipédia
 
 
En voyant la bande d'annonce, je me suis dit que Charlie avait l'air plus mature que dans le roman, tout en restant décalé. Cela m'a donné envie de regarder le film afin de voir l'évolution que Charlie a pu subir en passant des mots aux images.

jeudi 3 septembre 2015

Bulle • Le cahier à fleurs T2 - Laurent Galandon et Viviane Nicaise

Titre : Le cahier à fleurs - Dernière mesure
Scénariste : Laurent Galandon 
Dessinateur : Viviane Nicaise
Coloriste : Jérôme Maffre
Édition : Bamboo
Collection : Grand Angle
Sorti en : 2011
Prix : 13,50 €
Nombre de pages : 48
Genre : Bande-dessinée, historique 
Traduit par : /

Résumé :
- Savez-vous ce qu'Hitler a dit le 22 août 1939 vante d'attaquer la Pologne et d'engager l'extermination du peuple juif ?
- Hum... Non.
- "Qui se souvient encore du massacre des Arméniens ?" J'ai vécu le génocide de mon peuple. Personne ne devrait pouvoir le nier.
 
Il fallait absolument que je lise le second et dernier tome du cycle I du Cahier à fleurs. Le premier tome m'a beaucoup touchée et je voulais savoir ce qui allait arriver à Mayranouche et Dikran. Plusieurs années après les faits, Dikran témoigne de ce qu'il a vécu à un jeune violoniste. Encore une fois, le récit de Laurent Galandon s'accorde parfaitement aux dessins de Viviane Nicaise. Les couleurs nous transporte en Anatolie, savent nous faire revenir au présent lorsqu'il le faut et les personnages sont très expressifs. L'intégration de nouveaux personnages, notamment Osman et son maître, permettent d'avoir une vision plus étendue des évènements, d'autres points de vue, d'autres idées. J'ai été touchée par certains personnages qui se sont révélés différents et attentionnés autant que j'ai été surprise par les révélations finales. La fin est la partie qui m'a le plus touchée. Je l'ai trouvé belle et porteuse d'espoir. J'ai apprécié que la duologie se termine sur cet aspect, nous poussant à ne jamais arrêter d'y croire, permettant d'adoucir le propos très dur.
 
Un avis très court sur cette histoire, mais elle mérite plus d'être découverte que d'être expliquée. Une très belle perle.
 
Mon avis sur le tome 1 : ICI 

lundi 31 août 2015

Chronique • La 5e Vague - Rick Yancey

Titre : La 5e Vague
Auteur : Rick Yancey
Édition : Robert Laffont
Collection : R
Sorti en : 2013
Prix : 18,50 €
Nombre de pages : 595
Genre : Jeunesse, science-fiction 
Traduit par : Francine Deroyan (titre original : "The Fifth Wave")

Chanson : Across the universe - The Beatles


"Alors qu'en fait, pour continuer à vivre, tu dois trouver ce pour quoi tu es prêt à mourir."
 
Résumé :
1ère Vague : Extinction des feux
2e Vague : Déferlante
3e Vague : Pandémie
4e Vague : Silence

À l’aube de la 5e Vague, sur une bretelle d’autoroute désertée, Cassie tente de Leur échapper…Eux, ces êtres qui ressemblent trait pour trait aux humains et qui écument la campagne, exécutant quiconque a le malheur de croiser Leur chemin. Eux, qui ont balayé les dernières poches de résistance et dispersé les quelques rescapés…
Pour Cassie, rester en vie signifie rester seule. Elle se raccroche à cette règle jusqu’à ce qu’elle rencontre Evan Walker. Mystérieux et envoûtant, ce garçon pourrait bien être son seul espoir de sauver son petit frère, voire elle-même. Du moins, si Evan est bien celui qu’il prétend…
Ils connaissent notre manière de penser.
Ils savent comment nous exterminer.
Ils nous ont enlevé toute raison de vivre.
Ils viennent maintenant nous arracher ce pour quoi nous sommes prêts à mourir…
 
Petits trésors : J'aime beaucoup l'aspect brillant des rayons du soleil et le travail qui a été effectué sur le jeu d'ombres et de lumière. La couverture est très harmonieuse.
 
J'arrive un peu après la guerre mais c'est légèrement dans mon habitude *rires*. Il est vrai qu'après tout les avis positifs qu'il y a eu sur ce livre, j'avais très envie de le lire et en même temps, j'avais peur que toute cette agitation autour de lui me fasse passer à côté. J'ai donc pris mon temps, et je n'en suis pas déçue.
 
A travers plusieurs points de vue, l'auteur nous plonge dans son univers peuplé d'extraterrestres absolument pas pacifiques. Ces merveilleux êtres sont bien décidé à éradiquer toute trace humaine, c'est donc tout naturellement que Cassie met le plus de distance possible entre elle et Eux. Cependant c'est sans compter sur une promesse... J'ai apprécié Cassie, ce personnage fait de contrastes, à la fois adulte mais encore enfant, ses actions très réfléchies et sa vulnérabilité, sa force et sa sensibilité. Mais si je devais définir Cassie en un mot, je choisirais perspicace. Je l'ai trouvé très attentive aux détails, et lorsque parfois le lecteur trouve ce qui cloche avant le personnage principal, ici, c'est elle qui mène la barque et guide le lecteur. J'ai beaucoup aimé cette intelligence dont elle faisait preuve. La narration oscille notamment entre le point de vue de Cassie, vivant seule dans la forêt, et celui de Zombie, pris en charge dans un camp d'entrainement. J'ai vraiment apprécié suivre les deux personnages dans ces deux milieux différents. C'était très intéressant et cela permettait de ponctuer le récit et travailler le suspense. Zombie est un protagoniste que j'ai trouvé très complet. J'ai aimé son évolution, et surtout son envie de justice, n'hésitant pas à se rebeller pour les causes qu'il juge valable. C'est un personnage loyal et j'ai beaucoup aimé le suivre. Je pense qu'Evan mérite que l'on s'attarde un peu sur lui, même si je ne me suis pas spécialement attachée à lui, il est vrai qu'il est très bien développé et surtout intrigant.
 
L'histoire est complexe. Beaucoup d'informations sont données et elles sont assez denses, d'autant plus que les différents points de vue les brouillent parfois. Cependant, les descriptions sont claires et concentrée sur ma lecture, je n'ai pas eu de problèmes de compréhension. La narration est très bien menée, portant le récit avec réussite grâce à un découpage intéressant donc, mais aussi grâce au style de l'auteur qui favorise l'action. Le suspense est prenant, beaucoup de révélations sont inattendues, en bref, l'auteur sait tenir son lecteur en haleine et le captiver. Le fait que les chapitres soient découpés sans citer le nom du personnage dès le début est à la fois frustrant et bien étudié. En effet, vous voulez sans cesse en savoir plus, mais cela favorise aussi l'effet de surprise. C'est quelque chose que j'ai trouvé très ingénieux. Rick Yancey a su me captiver, me donnant sans cesse envie de savoir et d'avoir le fin mot de l'histoire. Heureusement pour moi, la fin se suffit, même si l'on pressent la suite, elle a réussi à assouvir mon besoin de comprendre et c'est quelque chose que j'ai apprécié.
 
En plus d'être un roman très réussi autant dans son style que dans ses personnages, La 5e Vague se pose des questions sur l'invasion extraterrestre mais aussi sur le poids de l'humanité. Un très bon roman d'action et de réflexion.
 
En 2008, la NASA a envoyé un message radio interstellaire constitué de la chanson Across the universe des Beatles. J'ai trouvé qu'il s'agissait d'une anecdote amusante qui se prêtait bien au thème de La 5e Vague. J'ai trouvé les informations sur cet article et sur Wikipédia.