Auteur : Elise Fontenaille
Édition : Rouergue
Collection : Doado
Sorti en : 2011
Prix : 8, 30 €
Nombre de pages : 60
Genre : Jeunesse
Traduit par : /
Chanson : Learn to fly – Foo fighters
"Les falaises...Qu'est-ce qui lui reste,
si ce n'est les falaises, le grand saut, l'oubli de l'océan ?"
Résumé : C'est l'histoire véridique de
Colton Harris-Moore, emprisonné aux Etats-Unis depuis l'été dernier. A huit
ans, il est accusé à tort du vol d'un vélo et déclare la guerre à la police. Il
s'enfuit du foyer où on l'a placé et vit seul dans la forêt . Après des glaces
au chocolat, des pizzas, des voitures de luxe et des bateaux, il dérobe son
premier avion à seize ans, devenant ainsi l'ennemi public numéro un de San
Juan, une petite île au large de Seattle.
Comme des milliers d'ados dans le monde entier, et
quelques adultes aussi, Elise Fontenaille est devenue une fan de Colton sur
Facebook. S'inspirant de sa vraie vie, elle nous raconte l'histoire de celui
qu'on surnomme désormais "le bandit aux pieds nus".
Petits trésors : J’aime beaucoup la
couverture qui illustre bien l’expression du « voleur au pieds nus »
et je trouve le titre très accrocheur, différent de ce que l’on peut voir
d’habitude.
Lorsque j’avais lu Chasseur d’orages du même
auteur, j’avais été déçue de la longueur du livre, le trouvant trop court.
Encore une fois, le roman est très court et je suis triste de ne pas avoir plus
de pages. Cependant, l’histoire m’a beaucoup plu.
L’auteure part d’un fait réel : un jeune
homme du nom de Colton qui, à 16 ans, vole un avion. Une histoire véridique
mais originale qui a un futur prometteur. On peut tout imaginer, le récit d’une
fuite, mais aussi le stratagème de Colton, les explications de cet actes, le
procès, et bien d’autres perspectives encore. Élise Fontenaille décide de nous
dévoiler les sentiments qu’aurait pu avoir le jeune garçon ainsi que des gens
qui l’entourent. Ce choix m’a laissée un peu perplexe. J’ai aimé découvrir le
point de vue de chacun des personnages mais j’ai eu du mal à réellement
m’attacher à eux. Je pense que la longueur du livre y est pour beaucoup. Dans
un livre court, on évite les longueurs, on ne perd pas les lecteurs, le propos
est plus dense, on vise peut être un public plus large et plus jeune… Mais
malheureusement, parfois, il est difficile de bien développer ses personnages.
Le roman est riche en diversité, il enchaine les points de vue et c’est très
intéressant. Seulement, j’aurais aimé découvrir chacun des personnages plus en
profondeur, même si l’histoire est très bien menée et que les liens entre les
personnages sont très cohérents, et bien expliqués. Un peu triste d’avoir eu à
refermer le livre si vite mais en tous cas, je suis très heureuse d’avoir
découvert cette histoire et d’avoir suivi « le voleur aux pieds
nus ».
Oui, j’aurais aimé plus, mais quand on ne
veut pas refermer le livre, n’est-ce pas parce que l’histoire était trop
bonne ?
Colt n'a jamais appris à voler et pourtant...
il est surnommé le « bandit aux pieds nus » (en anglais The Barefoot Bandit), car il aurait commis certain de ses crimes pieds nus. Il aurait également, laissé une fois 39 empreintes de pieds dessinées à la craie et l'expression c'ya! (de see you, « à plus tard »)
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