samedi 11 février 2017

Chronique • Les belles vies - Benoît Minville


 
Monsieur écrivain,
Votre roman est d'une douceur folle. Malgré le passé difficile de chacun de ces enfants de la DDAS, vous illuminez vos pages d'un petit soleil. J'ai vraiment apprécier passer du temps en compagnie de ces personnages. Chacun renferme en lui une histoire profonde mais vous ne vous sentez pas obligé de nous l'exposer en détail. On sait simplement ce qu'il suffit de savoir pour les comprendre et c'est parfait. Comme dans la vraie vie en fait : vos personnages sont vivants mais n'ont pas besoin de le prouver pour l'être. Il y a une telle diversité dans ces enfants qu'il peut sembler surprenant de s'attacher à tous. Pourtant, ils m'ont tous bouleversée. J'étais avec eux, dans cette grande maison, durant tout l'été. Je n'ai pas eu du mal à m'imaginer les lieux, les personnages, les évènements. Ils étaient là, tout simplement.
Vous abordez des sujets variés et parfois difficile, comme les enfants maltraités, mais vos personnages ne suscite pas la pitié. Seulement la compassion. Tonton et Tata sont deux personnages incroyables. Ils se complètent parfaitement dans leur bonté et leur amour. Toujours présent, jamais à l'excès, ils ont une place centrale dans votre roman. Les liens entre les enfants gravitent autour d'eux sans qu'ils en soient directement responsables. Toute cette douceur existe grâce à eux mais elle est portée par tous les autres. Et cette ambiance un peu intime suffit à porter votre histoire. Il n'y a pas de quête principale, seulement des évènements quotidiens qui s'enchainent mais c'est ce qui fait votre force.
Merci monsieur l'écrivain, j'ai passé un incroyable été en plein hiver.

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